• Lorsque Remender a été annoncé sur la nouvelle série Venom il y a un certain temps déjà, on je me suis jetté dessus sans même réfléchir. Après un premier tome vraiment réussi nous plaçant aux cotés du nouveau porteur de l'anneau du symbiote : Flash Thompson l'ancien bourreau de Peter Parker devenu au fil du temps héros de guerre mutilé à vie. Le Venom quand-à-lui est la propriété de l'armée américaine qui compte s'en service pour effectuer des missions. Venom a fait aussi parti de l'Event Spider-Island dans lequel on le découvrait sous un jour beaucoup plus torturé.

    Enfin dans le volume «  The Circle Four » on retrouvait Flash ayant maîtrisé le symbiote faisant équipe avec X-23, Red Hulk et le Ghost-Rider pour tenter d'empêcher l'enfer de débarquer sur Terre ( Rien que ça ). On terminait l'histoire après le combat final alors que les vengeurs venaient d'arriver sur place. L'album était lui aussi de qualité aussi bien pour le dessin que pour le scénario.

    Alors qu'en est-il pour ce dernier volume par Remender qui conclu sa saga au numéro 22 ? La qualité est-elle toujours au rendez-vous ? C'est ce que nous allons voir dans ce tome aux 8 numéros ( et pour un prix avoisinant les 15$ ce qui est réellement abordable, fait rare chez Marvel ).

    Venom #15 - #22

    Flash a finalement rejoint les Secret Avengers après les événements de The Circle Four. Le symbiote est donc gardé bien attentivement par les scientifiques de l'équipe afin d'éviter que Thompson ne l'utilise trop. Mais le besoin de retrouver le symbiote va se faire sentir lorsque le Crime-Master décidera de recruter une équipe «  The Savage Six » afin de détruire Venom. Pour cela le vilain va forcer Eddie Brock ( anciennement l'Anti-Venom ) à récupérer un nouveau symbiote. Les six vont alors s'attaquer aux proches de Flash pour tenter de le déstabiliser afin le défaire plus facilement.

    Le scénario étant la suite des volumes précédents est toujours aussi bien mené. Tout d'abord la relation entre Flash et le symbiote est plus amplement développée. Ainsi on sent bien l'addiction qui torture Flash qui ne pense qu'à revêtir le costume. C'est un point souvent abordé lorsque Venom est en premier plan mais ici Remender arrive à rendre cela très intéressant.

    Le second point intéressant directement lié au premier est comment la relation Flash/Venom affecte sa vie privée. On en avait un aperçu lors de la mort de son père précédemment et l'auteur continue à rendre la vie du héros de plus en plus difficile. Il devient en effet de plus en plus isolé et sans personne à qui se confier. Sans jamais tomber dans le pathos à outrance, Remender arrive à montrer comment la vie de Thompson sombre de plus en plus à cause du symbiote. La fin de l'album est d'ailleurs plutôt intéressante sur ce point.

    Enfin la dernière chose qui rend l'album vraiment bon est l'action bien entendu. Comment Venom tente de s'en sortir face à Jack O'Lantern, Crime-Master, Brock et les autres. Les affrontements sont sauvages, violents et personne ne se prive de surenchérir que ce soit envers les proches de Flash ou bien contre lui même qui n'est pas en reste niveau violence.

    Le dessins de leur cotés rendent honnreur à l'histoire. Sans jamais être géniaux ils arrivent à faire passer toute la violence du récit. Certaines cases sont moins travaillées que les autres tout comme certains visages peuvent paraître étranges mais globalement cela reste assez bon.

    Au final voici une très bonne conclusion de l'ère Remender sur Venom. Violent, intéressant, parfois profond ; ce venom aura réussi à nous tenir en haleine. Les 3 tomes ( + le tie-in Spider-Island ) sont tous de bonne qualité et on est content de voir que Remender à réussi à terminer l'histoire d'une bonne façon. On sent tout de fois la pression de Marvel Now pour des raisons que je n'évoquerais pas pour éviter le spoiler.

    Si vous avez envie de découvrir Venom ou que vous êtes déjà fan du « monstre », cette est indispensable. Pour les autres jetez-y un œil car elle est un bon complément à Spider-Man.

              


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    Deadpool vs Lincoln ft. Godzilla

     

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    Le relaunch (qui n'en est officiellement pas un) Marvel Now continue ce mois-ci avec le premier numéro de Deadpool. Prenant la suite de Daniel Way, c'est le duo Brian Posehn/Gerry Duggan (plutôt habitués aux scénarios de films et de séries) qui écrivent les aventures du mercenaire à la grande gueule.

    Si vous aimez les comics sérieux, réalistes, tragiques, ne lisez pas Deadpool. Petit résumé pour donner un aperçu de la chose : un nécromancien un peu taré (pléonasme) ramène à la vie tous les présidents américains morts pour sauver la nation. Sauf que, comme tout ne se passe jamais comme prévu, les présidents-zombis préfèrent détruire le pays. Jusque là, tout va bien. Sauf que quand Captain America, le plus grand patriote national, explose la tête du président Truman, ça ne passe pas comme une lettre à la poste.

    A défaut de pouvoir envoyer les super-héros exterminer la menace, le SHIELD envoie alors le second couteau, le taré de service qu'on emploie pour les sales besognes. 

     

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    Comme vous l'aurez deviné, le titre est vraiment très fun et dynamique. Ça se bastonne, Deadpool enchaîne les vannes bien senties et les situations cocasses. Suffit de regarder la couverture : Deadpool qui tire des milliers de munitions sur un dinosaure avec des chats lui sortant de la gueule. Remarque, j'en attendais pas moins pour le personnage.

    Ce qui est bien, c'est que ça se prend juste assez au sérieux pour être bien écrit tout en étant complètement délirant. Un aspect crucial du personnage, c'est sa folie et ses dialogues. A ce niveau là, on en à pour notre argent. Tony Moore au dessin fait un travail qui colle très bien à l'ambiance générale du titre, accumulant les détails amusants et les tronches célèbres des présidents.

     

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    Franklin D. Roosevelt, plus vivant que jamais

    Si vous êtes déjà adepte du personnage, lisez Deadpool. Sinon, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans cette série. Les arcs et séries de qualité sur Wade Wilson sont trop rare et se comptent sur les doigts d'une main (Deadpool Classic, Il faut soigner le soldat Wilson, Deadpool Corps, Cable & Deadpool... et c'est à peu près tout). Profitez-en, les auteurs sont bons, c'est fun, c'est tout ce qu'on attend du Merc with a mouth. Et quand on voit le retard déjà accumulé par certaines séries du relaunch, on est en droit de se demander si le lectorat va suivre et si Marvel tiendra le coup.

     

    DevilPoulet


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  • Panini vient de l'annoncer sur sa page facebook, Spider-Men le crossover entre l'univers ultimate et le " normal " sera finalement publié en une fois dans une spider-man HS en février.

     

    NEWS ! Nous vous avons entendu ! La mini-série Spider-Men sortira finalement en une seule fois en février, dans le magazine SPIDER-MAN HORS SERIE 1 !

    Il semblerait que l'éditeur français ai enu compte des remarques ( assez virulentes ) des fans en se remettant en question.

    Une bonne nouvelle donc pour une série qui méritait une belle édition. Il ne reste plus qu'à connaître le prix.


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    Nous somme début Novembre, Avenger vs X-Men est fini depuis peu et la mini série consequences en est au dernier numéro. Marvel s'attaque donc à son presque mais pas tout à fait relaunch. Et le premier ( sorti il y a quelques jours déjà ) arrivé sur le marché est Uncanny Avengers #1.

    La maison des idées peut-elle remporter son paris et faire trembler la concurrence avec ces nouveaux numéros ?

    /! Je tenterais de spoiler le moins possible mais un accident est vite arrivé /!

    Uncanny Avengers #1 c'est tout d'abord un petit mensonge. Oui, on est pas face à un Uncanny Avengers mais plutôt face à un AvX le prologue du prologue. Déjà, Marvel nous montre que pour lire ses titres de Marvel Now, il faut quand même avoir lu AvX et Consequences. Si ce n'est pas le cas le lecteur pourra être perdu entre les différentes événements dont les personnages font mention.

    Ainsi ce numéro débute lors d'une célébration lié à un drame survenu dans le crossover de 2012. On y ressent de l'émotion et certains personnages sont montrés sous un jour peu connu de leur part.

    Mais Uncanny Avengers c'est aussi le souhait pour Captain America de monter une équipe de vengeurs et de x-men. Pour cela il souhaiterais qu'un personnage un peu en retrait fasse son retour : Alex Summers a.k.a Havok. On va donc suivre Summers que Captain va tenter de convaincre.

    Bien qu'on ne puisse pas trop s'avancer et juger la qualité du scénario mais pour le moment on a quand même l'impression que Marvel veut tirer capitaliser le plus possible sur AvX. On attend donc que la série prenne son envol et possède enfin sa propre personnalité.

    Cependant la fin reste quand même intéressante et la dernière page est vraiment .... !!

          

    Coté dessins c'est John Cassaday. Et là on touche au problème principal de ce numéro #1, c'est pas au niveau de Cassaday. On se retrouve ici avec des dessins assez pauvres et les gros plans sur les visages féminins sont réellement moches. C'est dommage que pour un numéro #1 ( historique donc ) on ai pas quelque chose de plus travaillé. Vraiment on espère que cela sera rattrapé dans le futur car cela risque de devenir vraiment problématique.

    Au final on peut dire que ce premier numéro est une légère déception. On pouvait s'attendre à quelque chose de génial pour marquer le relaunch mais non. On est ici face à un prologue assumé d'AvX et donc il va falloir attendre les prochains numéros pour passer ce cap. Ajouté aux dessins de Cassaday qui ne remplissent par leur part du contrat, on a du mal à défendre ce titre tout en espérant qu'il gagne en qualité par la suite.

    Cyborgwolf

    Les régimes Wanda Maximoff, ça marche !


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