• Attention, ce billet contient des spoilers sur la fin de ASM et sur SSM jusqu’à l’issue #11

     

     

    Si il y a bien une chose totalement déconnante ces dernières années chez Marvel, c’est incontestablement le traitement de faveur réservé au plus iconique de tous ses héros, malmené depuis 2011 par un Slott devenu seul maître à bord qui pète le feu pour nous sortir les idées les plus improbables et les moins respectueuses envers l’identité même du personnage. Parce que fondamentalement, que nous aura proposé le bourreau sur la fin de la série Amazing ?

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    On a vu Spider-man muter peu à peu en une sorte de Iron man du pauvre depuis son intégration aux laboratoires horizon. Que l’on pense à la création d’armures en série toutes plus fantasques les unes que les autres, au recours systématique à ces conneries de robots miniatures depuis la fin de Spider-Island jusqu’au tristement mémorable arc final Dying Wish ou aux gadgets anti-tout bricolés en 24h entre deux bastons, on a bien du mal à retrouver l’adolescent qui chaussait des gants en caoutchouc pour aller mettre sa trempe à Electro.

    On a vu l’entourage de Peter se peupler de tiers aux réactions définies plus par nécessité scénaristique ou schématique que par vraisemblance : l’incroyable, au sens premier du terme, relation et rupture avec Carlie ne sert pas à représenter une histoire sentimentale intéressante entre deux jeunes adultes ; elle sert uniquement à un auteur paresseux pour coller au schéma canonique des séries Spider-man de l’alternance de phases positives et de phases négatives. Le procédé est le même lors du retour en force de MJ qui n’est que l’ombre du personnage que l’on aimait chez Strac’ par exemple. Doit-on vraiment évoquer le reste ? Max Modell, patron fantôme qui apparaît sporadiquement, tel un émir qatari, pour faire tourner la planche à billets, et prêt à gober la moindre connerie alors que tout lui hurle à la tronche que Peter = spider-man. Le staff de horizon, une bande de geeks qui ne reculent devant aucun stéréotype. Alpha, l’ado attardé qui sort du chapeau avec une puissance démesurée dans ses bagages et qui repart aussi vite qu’il est venu (comment, le principe du sidekick appliqué à Spider-man est à vomir ? Mais qui l’eût cru ?). Seule la relation père-fils chez les Jameson vient égayer un peu le tableau dans sa propension à être étonnement efficace (bah oui, du Slott qui marche moi ça me surprend) dans sa portée comique…même si le personnage de JJJ sera pourri par le passage à Superior, parce que je m’excuse, je ne veux pas tomber dans le bashing systématique et tutti quanti mais Jameson Jr pote avec spider-man, ça dépasse les limites du tolérable. Pourquoi pas Batman en team-up avec Joe Chill tant qu’on y est ?

    On a vu les vilains traditionnels de spider-man tour à tour convoqués et sombrer chacun irrémédiablement dans des caricatures pseudo sombres d’eux-mêmes. Le lizard est un échappé de Jurassic Park con comme sa queue. Le jackal continue de cloner à tout va, mais maintenant il fait dans l’hypertrophié (bah oui, pour vendre un gros event, il faut ce qu’il faut). Ock, avant de devenir spider-man (c’est toujours aussi dur à écrire) est un cadavre en sursis au charisme de pomme de terre. Le spider-slayer ne sait plus où donner de la tête pour être le plus psychopathe possible. Les goblins…et puis merde, vous avez saisi l’idée, le véritable ennemi dans cette série ne porte pas de costume mais un crayon et son nom s’étale sur toutes les covers.

    Mais si le sieur s’est contenté un certain temps de pourrir la licence ASM deux fois par mois (ben oui, parce que le joyeux privilège de lire du Slott, ça coûte 8€ par mois environ pour ceux qui vivent en France), c’est dans l’assassinat de ladite licence qu’il a pu donner pleine mesure de son talent.

    Le projet de Superior Spider-man est simple : Doc Ock, qui a brainswapé (je me lasse pas de cette expression qui révèle bien l’idiotie de l’idée) avec Peter pour enfermer son âme dans son corps mourant, est maintenant spider-man, et l’ambition du bonhomme c’est d’être un « better » spider-man (vous ne risquez pas d’oublier ce sympathique projet, on vous le ressassera à chaque issue. Sans déconner). Qu’est ce qu’un better spider-man, s’est-on tous demandé avant la sortie de la série ? Pour Slott, un better spider-man c’est une sorte de magnat du contre-crime mégalomane qui partage son temps entre créer un état fascisto-policier à Manhattan, humilier son prof avec une suffisance mal dosée et gonflante et tuer ou mutiler des vilains. Rien que ça.

    Le problème, c’est que l’idée de Slott est exécrable dans son principe le plus essentiel, puisqu’elle s’applique à Peter Parker, un héros qui détone même dans l’univers du comics mainstream coutumier des justiciers. Peter est assurément le plus grand des héros de l’écurie Marvel, non pas par ses pouvoirs mais bien par la perfection morale qu’il déploie toujours, par son esprit de sacrifice et de dévouement implacables. Il ne peut exister de « better » spider-man, dans le sens où Peter est déjà un archétype de modèle héroïque. Le personnage n’est pas parfait dans une pseudo maîtrise de la situation comme tente de le construire Slott autour de Otto : Peter est sublime dans la perfection mentale qu’il déploie face à la profonde imperfection de sa vie. Cette nuance est capitale et explique, à mon sens, l’attrait que peuvent avoir de nombreux lecteurs pour le vrai spider-man. La question n’est donc même pas vraiment de savoir si Superior est bonne ou mauvaise intrinsèquement, mais juste de constater que Superior Spider-man n’est pas une série spider-man, tout au plus un minable ersatz qui, espérons-le, disparaîtra bientôt pour ne plus jamais resurgir.

    Même si l’on tente de mettre de côté la négation profonde de la licence de Spider-man qui est effectuée par l’auteur, et c’est déjà foutrement hardu, il est difficile de ne pas faire preuve de sévérité face à une série qui constitue un véritable vol du fait de son rythme de parution inconciliable avec une histoire de qualité. La première conséquence navrante est l’impossibilité pour Slott de tenir ce rythme, ce qui le force à ressasser inlassablement les mêmes scènes d’une issue à l’autre : c’est bien simple, vous payez plein pot pour découvrir au mieux la moitié d’une issue…on dit bien au mieux, car la récurrence du même schéma de cliff devient elle aussi rapidement insupportable : otto tabasse les nouveaux sinister six, otto envoie le scorpion à l’hosto, otto envoie le vautour à l’hosto, otto envoie the owl et le white dragon à l’hosto, otto démonte screwball, otto tue massacre…STOP !!! La série atteint un tel niveau de recyclage que la disparition du fantôme de Peter de l’inconscient du Doc au cours de l’issue 9, annoncée comme un véritable tournant de la série, n’a absolument aucun effet factuel sur l’histoire. L’entourage le plus proche de Spider-man ne se doute de rien (enfin, à chaque issue on a droit à une petite ritournelle du genre « peter / spider-man est quand même bizarre ces temps-ci » mais ça ne pète pas plus loin que ça) malgré des preuves toujours plus accablantes. Il va sans dire que les meilleurs mages / télépathes / empathes / détectives de tout poil…etc avec qui le personnage traîne en team-up ou dans les super-équipes ne détectent rien non plus. Faut pas déconner, quand on prend son lecteur pour un con, autant faire preuve de jusqu’au-boutisme. Allez, on dira que ça fait toujours au moins un aspect de la série traité en profondeur.

    Tout ce qu’on est en droit d’attendre maintenant, c’est que Slott dégage du titre au plus vite et que, pour son prochain travail, il consacre plus de temps à réfléchir sur l’essence même de l’héritage qu’on lui confie plutôt que de chercher à vendre sur du buzz. Sur ce, je vais m’envoyer un bon vieux numéro du père Strac’ derrière la cravate, en gardant toujours en tête, comme un leitmotiv, une pensée : Superior ne sera un jour qu’un mauvais souvenir, au même titre que la spider-mobile ou la conclusion de la saga du clone.
     

    Simon


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  • Le premier samedi de chaque année se déroule le Free Comic Book Day aux USA. Le FCBD est une journée où plusieurs maison d’édition offrent aux lecteurs des numéros de comics. Ces numéros sont édités exprès pour cette journée et servent souvent de point d’entrée pour un univers (même si parfois l’éditeur se contente de rééditer un vieux numéro).

    Cette année par exemple, Marvel va commencer son crossover Infinity dans un numéro gratuit (il sera néanmoins difficile de vous lancer si vous n’avez pas suivi les séries Avengers et New Avengers). DC, en revanche, va rééditer "Last Son of Krypton". Nous n'aurons donc rien de neuf ,ni même d’évenementiel comme ce fût le cas l’année dernière où l'on nous teasait certains titres (toujours pas parus).

    Pour les autres éditeurs, vous avez le choix. Dark Horse, Valiant, Aspen, Bongo, du classique mais du très efficace. Image n’est pas en reste avec un numéro spécial de Walking Dead qui nous en apprend un peu plus sur le gourverneur. Vous aurez aussi le magazine de Bleeding Cool qui sera disponible gratuitement ce jour là, à condition que votre comic shop l'ait en stock.

    Cette année, c’est ce samedi 4 mai que vous pourrez profiter de cette opération dont voici un petit guide.

    Comment se procurer ces comics ?  

    Aux USA il suffit de se rendre dans un comic-shop participant à l’opération pour récupérer ses numéros gratuits. Et en France ? Certains comic-shop participent notamment les parisiens de chez Albums, Pulps par exemple, ou la boutique nantaise "A plein rêves".

    Si comme moi vous n’habitez pas à Paris et que vous n’avez pas de comic-shop près de vous, il reste le net. Vous pouvez tenter les sites français tels que Archonia et Soylent comics qui proposent les sorties du FCBD quasi-gratuitement (vous payez les frais de port et pour soylent vous ne pouvez  commander qu’un certain nombre de parutions pour que tout le monde en ait).

    Pour voir quelques previews de ce qui sorttira cette année rendez-vous ici : http://www.freecomicbookday.com

    Listing complet des comics disponibles pendant l’opération :

    - DH Star Wars Captain Midnight Avatar
    - Bongo free for all
    - Infinity
    - ITS AN UGLY DOLL COMIC & OTHER STUFF
    - KABOOM SUMMER BLAST 
    - SESAME STREET & STRAWBERRY SHORTCAKE
    - SPONGEBOB COMICS FREESTYLE FUNNIES
    - SUPERMAN SPECIAL EDITION
    - The Smurfs
    - TMNT new animated Adventures
    - Walking Dead Special
    - World’s of Archie Digest
    - 2000 AD Spec
    - ABSOLUTION THE BEGINNING
    - ACTION TIME BUDDIES
    - APHRODITE IX #1
    - ATOMIC ROBO & FRIENDS
    - AVENGERS ASSEMBLE HULK AGENTS OF SMASH #1
    - BLEEDING COOL MAGAZINE
    - Buck Rogers
    - CAPSTONE PRESENTS MR PUZZLE
    - Damsels
    - DC NATION SUPER SAMPLER #1
    - Disney Fairies
    - DRAGON BALL & RUROUNI KENSHIN RESTORATION
    - ENDANGERED WEAPON B
    - FANTAGRAPHICS PRINCE VALIANT
    - FINDING GOSSAMYR STUFF OF LEGEND
    - FUBAR SPECIAL (NET) (MR) 
    - GRIMM
    - HARBINGER WARS SPEC
    - JUDGE DREDD CLASSICS
    - KELLERMAN L AMOUR SAMPLER
    - MARBLE SEASON
    - MASS EFFECT KILLJOYS RIPD
    - MOLLY DANGER / PRINCELESS
    - MOUSE GUARD / RUST FLIP BOOK
    - NFL RUSH ZONE SEASON O/T GUARDIANS
    - OVERSTREET COMIC BOOK MARKETPLACE
    - PIPPI LONGSTOCKING COLOR SPECIAL
    - RAMAYAN RELOADED PREVIEW
    - RATED FREE FOR EVERYONE CROGAN ADV & MERMIN
    - SCRATCH 9
    - SONIC THE HEDGEHOG MEGA MAN FLIPBOOK
    - STAN LEE CHAKRA THE INVINCIBLE PREVIEW
    - STEAM ENGINES OF OZ
    - STRANGERS #1
    - THE RED TEN #0
    - THE TICK
    - TOP SHELF KIDS CLUB
    - VALIANT MASTERS SHOWCASE ED
    - WORLDS OF ASPEN
     
    Avec ces informations, vous-êtes parés pour cette journée et nous vous donnerons des impressions sur certains titres comme le fameux Infinity ou le Walking Dead.

    Cyborgwolf


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    marvel now logo  
    Dès le mois de mai nous aurons le droit à la publication du relaunch de Marvel: Marvel NOW en France par Panini Comics. Après une campagne de teasing efficace à défaut d’être originale, c’est donc environ 11 revues (uniques, mensuelles ou bimestriel) et pas moins de 26 séries publiées. C’est donc l’occasion de faire le point dans ce raz de marée d’informations.

     

    On commence dès le mois de mai avec la publication du Marvel Point One sorte de recueil de 56 pages comprenant plusieurs prologues à diverses séries Marvel Now qui sont Nova, Guardians of The Galaxy, FF, Young Avengers et Cable and X-Force.

    Ca sera donc dans le MARVEL UNIVERSE HORS SÉRIE 14 qui sortira le 3 mai.

     

      En Juin sortira la revue UNCANNY AVENGERS qui comprendra 3 séries, à savoir Uncanny Avengers (Remender et Cassaday), Avengers Arena (Hopeless et Walker) et A+X. On aura donc un épisode de chaque série chaque mois.

     

     
    AVENGERS NOW  
     
      
    En juillet c’est l’avalanche de nouveaux magazines et de nouvelles séries.
    Commençons avec l’univers Vengeur qui sera publié dans 4 magazines, celui cité précédemment et les trois suivants (vous suivez toujours ?).

      

     Le magazine AVENGERS regroupera 4 séries vengeurs pour 5 épisodes par mois (donc une série ayant droit à 2 numéros VO par mag). Les séries sont Avengers (Hickman / Opeña), New Avengers (Hickman / Epting), Secret Avengers (Spencer / Ross) et Young Avengers (Gillen / McKelvie).

    On a donc toutes les séries Avengers dans le même magazine là où avant, il fallait piocher à droite et à gauche dans les précédentes parutions de l’éditeur et on va voir que cette tendance de « regroupement » des séries phares n’est pas un cas isolé.

     

       Le magazine AVENGERS UNIVERSE regroupant de manière mensuelle Thor (Aaron / Ribic), Captain America (Remender / Romita Jr), Hulk (Waid / Yu), Avengers Assemble (DeConnick / Caselli) et Fearless Defenders (Bunn / Sliney) ici aussi 112 pages donc 5 épisodes pour 4 séries par moi.

     Là encore, alors que Thor et Hulk avaient leur magazines respectifs et que Cap était perdu dans le magazine Avengers, Panini regroupe dans le même magazine 3 héros très populaires de l’univers Marvel pour le plus grand plaisir du lecteur qui aura une bonne dose de héros charismatique et de séries « principales » sans avoir à acheter 3 ou 4 magazines différents.

     

       Le magazine IRON MAN qui va acceuillir Iron Man (Gillen / Land), Guardians of the Galaxy (Bendis / McNiven), Nova (Loeb / McGuinness) et Fantastic Four (Fraction / Bagley) et toujours la même formule 112 pages (5 épisodes pour 4 séries,mensuel).

      C’est cette revue qui fait un peu grincer des dents, même si le sommaire est tout à fait alléchant, et cohérent (sans spoiler Iron Man et les Guardians vont faire un petit bout de chemin ensemble), on peut douter de la légitimité du titre du magazine dont le contenu se rapproche plus d’un Marvel Universe ou encore d’un magazine qui aurait pu s’appeler Guardians of the Galaxy. On comprend que le titre Iron Man sera plus vendeur durant les premiers mois (et on se dit qu’un certain film y soit pour quelque chose) mais sur le long terme le sommaire tendra presque à s’éloigner du titre de la revue. Autre problème à mes yeux l’absence de la série FF, en effet celle-ci étant liée (au moins dans les premiers épisodes) à la série 4F, on peut se demander comment Panini va la publier tout en rendant cohérent l’avancement dans la série 4F. Un dernier point ensuite qui me dérange c’est la future utilité du bimestriel MARVEL UNIVERSE, les séries cosmiques se trouvant dans IRON MAN, le magazine va devoir sans doute se contenter de rééditions d’anciennes sagas (à l’image de son numéro 7) pour espérer subsister.

     

    XMEN NOW
     
     

    On en a donc fini avec les magazines de la ligne vengeur et cosmique du coup (merci au magazine IRON MAN) et on attaque avec la ligne mutante du catalogue Marvel/Panini.

     

    Ici, on a 3 magazines regroupant les séries mutantes, celles-ci n’étant pas toutes estampillées Marvel Now.

     

       Le magazine X-MEN (112 pages, 5 épisodes pour 3 séries, mensuel) avec All-New X-Men par Bendis et Immonen, Uncanny X-Men (Bendis / Bachalo) et Cable & X-Force (Hopeless / Larroca).

     On a donc l’intégralité du travail de Bendis sur les mutants dans un seul magazine ce qui est fort appréciable. A noter que All-New X-Men ayant un rythme de parution assez élevé (à défaut d’un rythme d’avancement tout court), celui-ci aura le droit à 2 voire 3 épisodes sur les 5 proposés par le magazine.

     

       Le magazine X-MEN UNIVERSE (112 pages, 5 épisodes, mensuel) qui contiendra Savage Wolverine (Cho), Uncanny X-Force (Humphries / Garney), X-Men (Wood / Coipel), la suite d'Astonishing X-Men et d'Age of Apocalypse.

      Le magazine un peu « fourre-tout » pour les inconditionnels des mutants. On regrettera la présence de Savage Wolverine qui aurait parfaitement eu sa place dans sa revue éponyme. Mais le nom de Franck Cho étant en vogue suite à l’annonce de se venue à la Paris Comic Expo, la série a pu être placée ici pour tirer le mag vers le haut (économiquement parlant).

     

       Et enfin donc le magazine WOLVERINE (mensuel, 72 pages) proposera toujours la sympathique série Wolverine & The X-Men ainsi que la nouvelle série Wolverine (Cornell / Davis).

     On aurait quand même aimé que Savage Wolverine soit dans cette revue pour constituer un magazine de 96 pages pourquoi pas.

     

       C’est maintenant le retour du « Merc with a mouth » avec la nouvelle revue DEADPOOL (bimestriel, 72 pages donc 3 épisodes par mags). On aura donc 2 épisodes de Deadpool par Duggan, Poshen et Moore le sommaire sera complété par des épisodes de Deadpool Team-Up inédits.

     

     

    DDPOOL NOW
     
     

    S’en est fini des mutants attaquons nous maintenant aux 3 dernières revues publiant du matériel MARVEL NOW.

     

       La revue SPIDER-MAN (mensuel, 112 pages) comprendra Superior Spider-Man par Slott et Stegman (2 épisodes), Avenging Spider-Man (2 épisodes). Et un épisode provenant de ASM 692 (le numéro extra-sized anniversaire) qui n’avait pas été publié lors de la parution du 692 dans Spider-Man 10 (V3).

    A savoir que Scarlet Spider continuera d’être publiée dans ce magazine mais après la saga Minimum Carnage qui sera dans SPIDER-MAN UNIVERSE 7.

     

       Et enfin la série ThunderBolts sera elle publiée dans le bimestriel MARVEL KNIGHTS aux cotés de Daredevil, Punisher et Wintersoldier.

     

     

     

    Voilà où nous en sommes pour le moment de l’état d’avancement de la publication de MARVEL NOW en VF par Panini. On peut quand même remarquer l’effort fait par Panini au niveau de la cohérence de ses sommaires ce qui permettra à tout le monde de suivre ses séries et ses équipes préférées à moindres couts en choisissant la/les revues de son choix mais ce de manière cohérente. Et malgré quelques choix éditoriaux discutables (placements de certaines séries, cohérence de certains titres) ce relaunch par Panini semble tout à fait bien traité et tout à fait alléchant.

     

    Stefok

     

     
     
     

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  •    L’évènement comics français de ce mois d’avril était bien sûr le grand retour du Lille Comics Festival. Après l’annulation de l’édition 2012, les fans de comics attendaient fébrilement l’édition 2013 qui, en plus de proposer un panel d’artiste assez impressionnant  offraient l’hospitalité le temps d’un week-end à toute personne s’intéressant de près ou de loin à la culture comics, l’entrée du festival étant gratuite. Après une Comic Con 2012 sympathique et une Paris Comic Expo assez exceptionnelle pour les fans de comics français, ce fût donc plein d’attentes que je me rendis en territoire Nordiste, afin d’assister au premier évènement comics majeur de 2013. 

     

    affcihe LCF 2013
     
     
     

      Venant de Paris, après près de 200 kilomètres de voiture, j’arrive à la gare Saint-Sauveur de Lille, premier constat, il faut être bien informé pour savoir que le festival à lieu ici, peu de pancartes (pour ne pas dire aucune car j’ai peut être mal vu), bannières inexistantes, seulement des poster au format A3 sur les portes battantes de l’entrée. Au vu de la gratuité du festival ce point là peut être compréhensible mais admettons tout de même qu’il y a mieux pour mettre en avant un évènement qui gagnerait à se faire connaître, d’autant que l’aspect gratuit le destine à l’entrée pour tous (informés ou non).

    Passé l’entrée, je me retrouve donc dans l’ancienne gare, lieu tout à fait original et dont la cadre aurait pu être très bien, si il avait été mieux exploité et surtout chauffé … Car oui nouveauté 2013 l’accent est mis sur la convivialité et seul la chaleur humaine vous permettras de survivre dans le froid Lillois. Le budget chauffage n’a sans doute pas été mis dans l’habillage et la décoration tant le lieu nous donnait l’impression d’assister à une rave party dans un entrepôt désaffecté fait de parpaings et de tôle. L’exposition « 100 fois Batman » était très jolie mais peu mise en valeur, au fin fond de la salle et dans l’obscurité, dommage pour la forme donc … On pourrait me dire que je cherche la petite bête et que pour un festival gratuit c’était tout à fait honorable, c’est vrai. Mais pour un festival de ce renom je ne trouve pas. J’aurais préféré payer 5-10€ et être assuré de passer une après-midi dans de meilleure conditions et puis il ne faut pas oublier non plus que l’essence, le train ou même le fiacre ne sont pas gratuits.

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      Passons maintenant à la partie qui blesse, l’organisation des dédicaces. Le principe de base était intéressant, un peu exotique certes mais très intéressant. En effet pour 4€ on pouvait obtenir un print d’un auteur et un ticket dédicace valable la journée de l’achat. Le ticket ne garantissant quand même pas un free skecth, ceux-ci étant réalisés selon le temps alloué par chaque dessinateurs à leurs réalisations durant la journée. Là où le bas blesse, c’est qu’apparemment la majorité des dessinateurs proposaient leurs séances de free sketch le matin, résultat, une ruée vers les tables des artistes dès 10h30 du matin (oui le salon a ouvert à 10h30 au lieu de 10h laissant les gens profiter du soleil et des 25 degrés qu’offrait la ville au petit matin). Des files d’attentes pour chaque artiste donc, et la possibilité pour les fans de ne récupérer en général qu’un ou deux free skecth maximum, car en choisissant une file on faisait une croix sur une autre inévitablement. On sortait de la filen l’heure de free skecth (enfin les 10-15 dessins par artistes) était fini… Je me rappelle des « packs » de 10 prints vendus avant l’ouverture faisant miroiter plusieurs jolis sketchs à leurs acquéreurs et je me pose maintenant l’utilité des ces « packs ». Après c’est un manière de financer le festival et je suis tout à fait militant pour cette initiative mais lorsque celle-ci ressemble plus à de l’escroquerie qu’autre chose on se dit qu’on aurait mieux fait de rester chez soi, je m’explique. Arrivant dans l’après midi et ayant pris connaissance des modalités des dédicaces au préalable sur le net, je me dirige vers le stand asso (où était vendu les fameuses prints et ticket dédicace) et demande à la personne tenant le stand, si certains auteurs font encore du free skecth, il me dit que oui pas de problème. J’achète donc mon ticket dédicace et j’obtiens pour l’achat de ce ticket un print de monsieur Paquette. Je vais donc faire un tour des tables d’artistes selon mes préférences et là je me reçois une volée de « no more free skecth » de la part des dessinateurs présents… Je retourne donc au stand Asso pour me plaindre et là en m’envoie gentiment balader en me disant que « j’étais prévenu ». D’accord…  En tout cas effectivement j’étais prévenu, la vente de « ticket dédicaces » au delà de 12H30 était une escroquerie. Avant d’écrire cet article je me suis dit que mon cas devait être isolé étant arrivé dans l’après midi, mais c’est sans compter sur les « plaintes » du même genre que j’ai pu voir sur la page facebook du festival. Honnêtement je ne pense pas qu’il aurait été compliqué de tenir un planning avec des heures de free sketch reparties sur la journée pour permettre à tout le monde d’obtenir des dessins sans payer plus de 4€, comme cela avait été fait à la comic con ou à la PCE par exemple.

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      Je vais finir par une brève critique sur les stands vendeurs de comics présents, cette partie ne met pas en cause le festival, mais bon étant extrêmement déçu par les activités proposées par le festival en lui même, je me suis dit qu’au moins je ferais sans doute des bonnes affaires en trouvant des comics shop vendant à « prix salon ». Quetchi mon garçon ! A part certains bacs avec peu de comics à la qualité variable et à l’interêt minime (numéro 179 ou 47) à des prix moyennement intéressants (3€ minimum pour un comic VF kiosque). Le reste n’était que fruit de la spéculation des vendeurs de comics shop peu scrupuleux, j’entends souvent les libraires « râler » à cause des pseudos cotes imposées par les spéculateurs du net, que le marché est névrosé par des achats puis des reventes par palette de numéros 1 ou annoncé « collector » . Et bien messieurs il serait peut être temps de montrer l’exemple, quand on voit que des mags ne dépassant pas 3-4€ sur le net, sont étiquetés à 9,50€, on se demande de quel camp provient la spéculation… La plupart des stands pratiquant cette politique je me suis rapidement « enfui » de l’espace vente du salon, qui au passage était minuscule mais bon, quand on voit le résultat on se dit que des stands supplémentaires n’auraient rien apporté…

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      Comme vous avez pu le lire donc, ce Lille Comics Festival 2013 fût pour moi une énorme déception. Entre un lieu peu accueillant, une organisation à la ramasse, des auteurs pris d’assaut dès le petit matin dû à une absence totale de planning et pour finir des stands pratiquant des prix défiants toute concurrence (pas dans le bon sens). Le festival cumule les problèmes. A moins d’un changement de direction pour l’année prochaine, le Lille Comics Festival c’est fini pour moi…

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    P.S : je ne parle même pas de l’impossibilité pour les sites "amateurs" d’interviewer les dessinateurs (pourtant présents en grands nombres), ceux-ci étant disponibles exclusivement pour les partenaires du salon. Mais c’est un autre débat , a bientôt sur Comics Corps.

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    Stefok

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  • Marvel a lancé hier une application permettant de s’abonner à des comics en dématérialisé et donc de les lire sur ses tablettes et smartphone. Pour le moment disponible uniquement pour les modèles à la pomme l’application arrivera aussi sur Android. L’application permettra de sauvegarder 6 numéros sur son téléphone pour les lire même si l’utilisateur n’est pas connecté au net et différents. Marvel promet des prix sur les différent sur les comics et sur le merchandising. 13.000 comics (entendez par là 13.000 issues) seront disponible à la lecture. Sachez que vous pourrez lire plusieurs numéros 1 dont Captain America by Brubaker, Daredevil by Waid et bien d’autres au lancement de l’application.

    Mais le lancement de cette application soulève des questions sur le futur des comics. On sent en effet la volonté de Marvel de vouloir mettre en avant le dématérialisé, et c’est plutôt logique. Des coûts forcément moins élevés puisque plus d’impression et de distribution. Mais il faut aussi se dire que cela reste dangereux pour les comicshops. Si ce système de Marvel Unlimited venait à se démocratiser et que le format papier venait à disparaître, on peut facilement dire que cela sera un coup dur pour les comicshop qu’ils soient aux USA ou en France.  Il est vrai qu’il faudra du temps avant que le tout dématérialisé arrive et on est même pas certain que cela arrive vraiment. Mais à l’instar du jeu-vidéo qui semble se diriger vers le cloud on est en droit de se poser la question pour les comics.

    Outre les comicshops il faut aussi penser aux lecteurs. Sommes-nous prêt à accepter le forcing du dématérialisé par les grands éditeurs ? On a déjà les issues qui sortent la veille sur comixology et maintenant Marvel lance les abonnements numériques. En tant que gros lecteur, collectionneur et peut-être un peu vieux con, je ne suis pas certain d’avoir envie que ma collection de comics devienne numérique. Qu’en est-il de la sensation d’avoir l’objet en main et de la fierté de constituer une belle bibliothèque ?

    L’application de Marvel aura au moins relancé le débat sur le numérique. Après tout on peut tout à fait être pour ce genre de pratique,  car le numérique peut-être d’une grande aide si on rate un numéro et qu’il est introuvable à cause de la spéculation par exemple.

    Reste à savoir ce qui se fera dans le futur et espérons ensemble que Marvel ne tue pas le format physique.

    Cyborgwolf

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