• [VF] Review - Spider-Man #1

     

     

     

    102734

     Spider-man 1

      Juillet 2012 – 4.80€

      Contient les épisodes US: Avenging Spiderman#1 – FBCD 2011 – ASM #666 – ASM# 667 – Spider-man : you're hired  

     

     

     Récemment, on à eu droit avec Panini à un relaunch (une remise à zéro de ses parutions)  pour coller avec la sortie du film Amazing Spider-Man (que je vous conseille de foncer voir si ce n'est pas déjà fait). Derrière cette opération se cache un coup marketing censé attirer de nouveaux lecteurs. Ainsi, on hésite pas à relancer des titres déjà relancés il y a à peine un an comme le mensuel Avengers. Panini tente également de nous séduire en nous proposant un nouveau format « Plus de pages, plus de BD ! » pour un prix à peine augmenté. On passe ainsi, pour Spider-Man, de 96 à 112 pages, et de 4.10 à 4.80€. Effectivement, c'est séduisant, mais ces 16 pages supplémentaires valent-elles le coup ?

     

    C'est donc Avenging Spider-man qui ouvre le mensuel. L'épisode se déroulant après les événements de Spider-Island, on fait face à la première étrangeté de la logique éditoriale du magazine.

    Le récit s'ouvre In medias res, on retrouve Spidey et les vengeurs aux prises avec des ennemis sortis de nulle part. Parallèlement, une nouvelle menace s'en prend à New-York...

    Le premier constat, c'est que les « nouveaux lecteurs » sus-mentionnés se retrouvent au milieu d'un bordel sans nom. Le court édito de Christian Grasse nous à bien expliqué que Parker faisait désormais partie des vengeurs, mais rien de plus. Pourquoi Hulk est devenu rouge ? Qui sont ces ennemis ?

    L'épisode en lui-même est classique, mais très agréable à lire. La recette habituelle de Spider-man marche toujours : beaucoup d'action et de l'humour. Une fois n'est pas coutume, c'est J.J. Jameson qui sert de ressort comique et qui bénéficie des meilleurs répliques. Les situations s'enchaînent rapidement, le récit est court, le rythme soutenu. Un cliffhanger vient conclure ce premier numéro et, soyons honnête, il m'a donné envie de lire la suite.

     

    J._jonah_jameson1

    Madureira fait un travail honnête au dessin si on ne s'attarde pas trop sur les visages (particulièrement celui de Thor).

     

    S'en suit ensuite l'épisode du Free Comic Book Day 2011. Encore heureux qu'il ait un lien direct avec Spider-Island, étant donné qu'il était à la base gratuit et qu'on nous le fait payer.

    Passé outre ce détail, c'est sympa à lire, l'ennemi est original (un singe aux allures de proxénète), et la fin annonce l'événement à suivre.

     

    Et finalement, le voilà, le très attendu (ou pas) Spider-Island. On nous offre donc le prologue suivi de la première partie de l'event.

    Je fais assez confiance à Dan Slott pour nous servir un truc épic et puissant. Et ça commence plutôt bien. Pour ceux qui n'auraient rien suivi, le chacal balance sur la ville des punaises qui transmettent les pouvoirs de Spidey aux habitants. Imaginez une ville entière remplie de super-héros en puissance, ça devient vite l'anarchie. Et imaginez-vous vous même dans la situation des habitants, que feriez-vous ? Combattre le mal ou aller piller un magasin de jeux-vidéos ? Une bonne partie des contaminés va naturellement se porter vers le deuxième choix et foutre le boxon dans la ville.

     

    spider_island_daily_bugle_01

     

    Ces deux épisodes sont très denses, on à une énorme quantité d'informations et de personnages.

    Un bon point à noter : tante May se barre enfin de la ville et va (espérons-le) arrêter de se faire kidnapper pour-un-oui-pour-un-non.

    Humberto Ramos assure aux dessins, comme d'habitude. Comme je l'ai dit, c'est très dense, il y a beaucoup d'éléments dans les cases, mais certaines page sont magnifiques (l'entraînement au combat, la ville aux teintes dorées...).

    Rien à dire pour l'instant sur Spider-Island, c'est un événement à grande ampleur, va y avoir de l'action, des répercussions,  ça va être le bordel, Peter va être dépassé, ça s'annonce bien.

     

    Enfin, le mensuel se conclut sur un épisode totalement hors-sujet. On nous présente en 10 pages l'équivalent New-Yorkais de notre Pôle Emploi national, en mettant bien en avant l'efficacité du truc. Un épisode complètement WTF donc pour nous, petits français. On notera l'apparition du Vautour, qui repartira aussi vite qu'il est arrivé. Bref, peu d'intérêt pour ce one-shot (publiée à l'origine dans le New-York Daily News) à moins peut-être d'avoir pour but de « renforcer l'immersion » d'une revue à l'américaine...

     

    En conclusion : cette première mouture du « relaunch » Paninien laisse à désirer. Sur les 5 épisodes que l'on nous vend, l'un est gratuit, l'autre pratiquement. On peut aussi critiquer le choix de publier une histoire qui se déroule après l’événement principal de ce relaunch, ou le choix des couvertures (on notera la présence assez inutile d'une variant cover) assez moches (et qui s'applique à la plupart des revues du relaunch). Sans parler du contenu, le travail éditorial est abberant tant il se fout de la gueule du lecteur. C'est bas de faire ça, mais lorsque l'on compare avec la qualité des titres d'Urban Comics, c'est du travail d'amateur. De plus, je sais que Panini peut faire bien mieux sur certaines parutions en proposant des revues cohérentes (si si, je vous jure). Je pense par exemple à Marvel Knight ou Ultimate Universe dont les reviews viendront bientôt.

    Point positif, on nous recyclera pas des épisodes gratuits dans le numéro 2, on aura droit à 3 parties de Spider-Island et aux deux dernières parties du team-up Rulk/Spidey d'Avenging Spider-man.

    L'avantage de cette revue, puisqu'il y en a quand même un, c'est évidemment le prix : 4.80€ pour 5 issues, ça nous fait moins d'un euro par numéro et ça vaut le coup quand on voit le prix des parutions VO.

     

    DevilPoulet


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :