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    Que ce soit chez DC ou Marvel, il y a toujours un ou plusieurs héros présent depuis toujours ou presque dans l'univers mais que l'on ne suit pas forcément. C'est le cas de Captain Marvel. La principale raison du peu d'intérêt que je portais au personnage était l'étendue de l'univers cosmique de Marvel. Beaucoup plus compliqué à appréhender que celui de DC, je n'ai jamais eu le courage de m'y plonger.

    Pourtant ma curiosité a été attisée ces derniers mois avec l'annonce d'une nouvelle série ongoing Captain Marvel.

    Petit cours d'histoire : Captain Marvel était à la base une marque de la société d'édition Fawcett Comics. DC Comics intenta un procès à la société au motif que Captain Marvel était trop similaire à Superman. Plus tard DC Comics sortira une série Captain Marvel.

    Mais en 1967, Marvel ( la société d'édition ) gagne le droit d'exploitation du nom Captain Marvel. DC dû renommer son Captain Marvel en Shazam!.

    Pour garder la licence Captain Marvel, la maison d'édition doit sortir une série tous les deux ans au maximum.

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    Qui est Captain Marvel ?

    Créé par Stan Lee en 1967, Captain Mar-vell est un soldat alien ( les Kree ) qui a pour mission d'étudier les avancées technologiques de la Terre. Au fil du temps abandonnera son rôle d'espion pour protéger la planète. Il sera donc considéré comme un traître par sa nation d'origine.

    Il combattra entre autre Thanos et participera à la création de Drax le destructeur.

     

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    Le rôle de Captain Marvel sera emprunté par plusieurs personnages tout au long des décennies dont Genis Vell le « fils » du premier Captain Marvel.

    Récemment Mar-Vell ramené à la vie grâce à l'énergie du phoenix a perdu la vie lorsque l'entité a décidé de récupérer son énergie.

    Aujourd'hui c'est Carole Danvers qui endosse le costume de ce héros galactique.

    Carole Danvers connue autrefois sous le nom de Miss Marvel faisait partie de la team New Avengers depuis 2010.

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    Captain Marvel #1 & Captain Marvel #1 variant editio

     

    Le numéro commence sur un combat entre Absorbing Man et Captain America et Miss Marvel. Après l'affrontement, Rogers et Danvers discutent à propos de l'héritage de Mar-Vell. Pour Captain America, « Captain Marvel » n'était pas un nom mais titre, un héritage que Danvers peut utiliser pour faire le bien. Après cette entrevue, Carol commencera à s'interroger sur son futur afin de savoir si elle doit prendre le nom Captain Marvel ou non.

     

    Coté scénario, c'est un bilan très mitigé. Beaucoup apprécient, personnellement je trouve ce numéro plutôt étrange. Non pas qu'il soit mauvais, mais il est très lourd à lire. C'est en premier lieu très bavard. Ce n'est pas un défaut quand c'est bien écrit, mais malheureusement ce n'est pas le cas. On fini par s'ennuyer et ne pas rentrer dans l'histoire. Les états-d'âme de Carol semblent lointains et sans intérêt et la décision que va prendre l'héroïne à la fin du numéro est vraiment amenée de manière maladroite. De manière générale on se trouve dans un cliché de série pour « fille » écrite par une femme et du coup ça ne prend pas. Surtout que Danvers est pas mal exploitée en général.

    De plus le speech de base est assez mal amené. Un numéro un ( exception faite de panini en France qui nous sort des numéros #1 sans queue ni tête ) est censé introduire quelque chose et d'avoir un minimum d'explications. Il est normal d'attendre un minimum de récapitulatif pour les personnes qui ne lisaient pas la série avant. Et ce n'est pas le cas, on est plongé directement dans la continuité de Marvel avec des événements évoqués mais jamais vraiment expliqués. Pour quelqu'un qui ne suit que très brièvement le cosmique, c'est vraiment un problème. Enfin, cet argument est plutôt personnel et ne concernera probablement pas tout le monde.

     

    Coté dessin, c'est une catastrophe à tous les niveaux. Là encore les avis divergent. Mais globalement on est face à des dessins brouillons qui ne rendent pas honneur à l'histoire. Tout paraît figé, comme si on regardait un tableau qui ne racontait rien. Le visage de Carol semble ne jamais bouger. C'est toujours la même expression qu'elle affiche ; qu'elle réfléchisse ou qu'elle soit en pleine discussion. Tout ceci couplé à une histoire qui ne tient pas franchement la route, cela donne un cocktail plutôt indigeste.

     

    Au final, ce Captain Marvel #1 est vraiment une déception. Un style graphique totalement inapproprié, un récit bancal et mal écrit. Ce numéro ne réussit pas à nous donner envie de lire la suite. Cependant je n'enterrerais pas la série tout de suite et continuerais d'espérer une remontée de qualité. Le numéro 2 est sorti le 15 de ce mois et la critique arrivera le plus vite possible.

     

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  • Quand on parle des années 80 et 90, généralement on évoque les dessins animés japonais du type Dragon Ball, Saint Seya ou encore Ranma ½. Ce sont des animes qu'on retrouvaient sur de nombreuses chaînes qui à l'époque diffusaient des programmes pour enfants à foison. Pourtant on oublie qu'à cette période les japonais bien que présents massivement sur le marché du divertissement pour enfants, n'étaient pas les seuls.

    Car les américains sortaient eux aussi des animes pour enfants. On pense notamment aux Tortues Ninjas, aux transformers, et à MASK. Il existe pourtant un anime qui malgré son coté ULTRA kitch a marqué les esprits je veux parler de He-Man and the Master of the universe plus connu en France sous le nom de Musclor. Il est vrai que ce dessin animé était passé plutôt inaperçu si on le compare au succès de ce qui se faisait du coté de l'empire du soleil levant, mais malgré tout on est encore nombreux à se souvenir de la phrase «  par le pouvoir du crâne ancestral » ( originellement «  By the power of greyskull » oui, la couleur grise devient l'adjectif ancestral en français ne me demandez pas pourquoi ).

    He-Man était à la base une gamme de figurines créées par Mattel en 1981 qui n'avait pas les moyens d'acheter la licence Conan le barbare. Avec chaque figurine un mini comics était offert.

    Au fil du temps la franchise He-Man & the masters of the universe s'est étoffée d'une série télévisée, de 2 films ( à classer dans la catégorie nanards ) et de plusieurs séries de comics.

    L'histoire est la suivante :

    Le prince Adam du royaume d'Eternia à le pouvoir de se transformer en He-Man ( Musclor chez nous donc ). Il va ainsi combattre Skeletor l'incarnation du mal. Adam sera aidé au fil de ses aventures par ses amis Orko le magicien et Cringer son tigre qui combattait à ses cotés. He-Man et ses amis devront en priorité protéger le château des ombres convoité par Skeletor pour ses nombreux pouvoirs.

    Et donc en 2012 DC relance la saga He-Man en comics avec James Robinson au scénario ( du moins pour le #1 ). Cette série comportera 6 numéros et en octobre les origines de Skeletor.

         

    He-Man and the Masters of the Universe #1

     

    On commence ce numéro avec 3 pages de bataille épique. Cependant on déchante vite en comprenant que tout ceci n'est qu'un rêve. C'est ainsi qu'on se retrouve aux cotés d'Adam bûcherons devant prendre soin de son père malade. Après son rêve, Adam décide de prendre en main sa destiné et après avoir rencontré le corbeau parlant Zoar, partira à l'aventure. Il fera très rapidement la rencontre de Beastman.

    C'est donc un numéro d'introduction que Robinson nous offre ici. Et pour de l'introduction, on ne peut pas faire plus classique. Le héros qui prend conscience de sa destiné ( trop rapidement peut être ) et décide de partir à l'aventure. Cela peut passer pour un dessin animé pour enfant mais dans un comics on peut s'attendre à quelque chose de plus développé. De plus l'arrivé de Beastman est totalement prévisible. Ce n'est pas le personnage en lui même que l'on s'attend à voir mais plutôt un ennemi qui ennuiera Adam dès le début de son aventure.

    On est donc dans une histoire qui démarre de manière très convenu, peut être même trop.

    Coté dessin on peut dire que le tout est plutôt correct. Ce n'est certes pas transcendant de génie mais ça reste appréciable. Les scènes d'actions sont vraiment jolies tandis que les passages de marche dans la forêt sont quelconques. Mais les trois premières pages et l'arrivée de Beastman montre que He-Man peut devenir réellement épique.

    Difficile donc de se faire un avis sur ce premier numéro. Animé par la nostalgie on a envie de laisser une chance à la série qui commence avec un numéro qui ne peut pas être considéré comme mauvais. Cependant la facilité scénaristique de ce numéro #1 est dommageable. On est jamais vraiment surprit et on fini par se demander si la suite sera à la hauteur. De plus le fait que Robinson soit remplacé par Keith Griffin dès le prochain numéro n'est pas vraiment rassurant.

    Cyborgwolf


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    Punk Rock Jesus #2/6 - Août 2012 - 3$ Vertigo

     

     

    Attention, chef d’œuvre

    Je vous invite à lire également ma review du premier numéro ici  L'article est garanti 100% sans spoiler.

     

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    Le mois dernier, nous avions droit à un nouveau titre. Publiée chez l'éditeur indépendant Vertigo, la série raconte le lancement d'un show de télé-réalité qui met en scène le clone de Jésus Christ et sa mère. Le premier numéro avait le mérite, en plus de poser des bases solides et d'introduire comme il se doit les personnages, de faire avancer l'histoire assez vite, de fournir énormément de détails sans pour autant étouffer le lecteur.

     

    Le numéro 2 se déroule 6 mois après les événements. Les New American Christians continuent de manifester leur opposition, Thomas est toujours garde de la sécurité, et Slate est toujours le beau salaud qu'on connaît désormais.

    Sean Murphy continue de développer ses personnages. On en apprend un peu plus sur le passé de Thomas, sur ses motivations et ses convictions. Réellement, sa psychologie est approfondi. S'il apparaissait comme un gorille insensible et muet, son rôle dans le programme J2 ne le laisse pas indifférent aux événements et aux tournants que prend l'émission.

     

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    On retrouve également Gwen, la jeune vierge qui fut la mère porteuse. Si elle était assez effacée et réservée dans le numéro un, c'était certainement pour mieux nous en foutre plein la vue. Son caractère évolue, on sent la pression du show qui la porte à bout de nerfs.

     

    Ce numéro voit aussi le vice poussé à son paroxysme. Audience, manipulation, harcèlement, si on savait que la télé-réalité n'est pas un monde de bisounours, Murphy arrive à nous impliquer plus que jamais dans les événements. Le trio Thomas/Gwen/Sarah Epstein est réellement attachant, et on adore détester le producteur.

     

    Murphy à un talent indéniable pour l'écriture et le développement des personnages, mais aussi pour le dessin, puisqu'il assure tout. Je répéterai ce que j'ai déjà dit, mais c'est absolument magnifique. Le titre est en noir est blanc, mais chaque expression, chaque sentiment est incroyablement bien rendu. Les décours fourmillent de détails tout en laissant les éléments importants ressortir, le découpage des cases et des pages rend le tout très dynamique, et Murphy peut même composer dans un registre attendrissant sans tomber dans la facilité et le cul-cul.

     

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    Vous pouvez le dire, c'est absolument magnifique. Et avec les dialogues, je peux vous assurer que ces deux pages relèvent du pur génie.

    Enfin, et comme au premier numéro, le cliffhanger final laisse prévoir quelque chose de grand et de magnifique.

    Je ne vais pas développer plus cette critique, le meilleur moyen est de vous lancer vous même pour voir l'étendue de l’œuvre. Si vous le trouvez, jetez vous sans hésitation sur le #1. 3$ seulement pour 32 pages sans pub. Si je ne devais lire qu'une seule série cet été, ce serait Punk Rock Jesus. 

     

    DevilPoulet


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  • Il y a quelques semaines, Marvel a teasé deux séries pour cet été : Hawkeye, puis Gambit. Alors que Hawkeye attisait la curiosité, il faut bien avouer que Gambit n'était pas forcément un titre prometteur. Après tout Gambit bien qu'étant un très bon personnage n'a jamais été non plus traité avec génie. Il était donc normal de ne pas attendre énormément de cette nouvelle série. Marvel était aussi responsable du peu d'intérêt suscité par la série : La campagne de promotion n'était absolument pas développée et c'est bien dommage.

     

     

    Qui est gambit ?

    Apparut pour la première fois en 1990, Rémy Lebeau est un voleur de la Nouvelle-Orléans. Travaillant pour la guilde des voleurs. Il a pour pouvoir de manipuler l'énergie cinétique ( pour tout faire exploser ) et est très habile avec les cartes.

    La guilde des voleurs est en pleine rivalité avec la guilde des assassins. Pour tenter de réconcilier les deux guildes, Gambit va se marier à Bella Donna Boudreaux ( de la guilde adverse donc ). Malheureusement elle mourra très rapidement après. Vous pouvez retrouver l'histoire de Gambit dans le premier X-Men the origins bien que ce soit de très faible qualité. Gambit est aussi dans le film ( qui n'existe pas ! ) X-Men Origins : Wolverine maaais je ne m'attarderais pas dessus...

    À la suite de tous ces événements Gambit rejoindra les X-Men dans l'équipe dirigée par Scott Summers.

     

    Le speech du numéro 1 de la nouvelle série est le suivant : Gambit est invité à une collecte de fond pour une école. Le hasard fait bien les choses, c'est justement là où se déroule la « fête » qu'il veut voler un objet qu'il convoite. Rémy décide de s'y rendre sous couverture de membre des X-Men. Il va donc devoir chercher l'objet voulu et le voler sans se faire attraper.

     

    L'histoire pour un premier numéro n'est pas mauvaise du tout. On y retrouve Gambit en charmeur qui se sert de ses talents pour parvenir à ses fins. Le récit a un petit coté espion pas mauvais du tout et la mission se suit assez facilement. On arrive très rapidement à la fin. La fin justement, elle pose quand même deux petits problèmes :

    • Qu'est ce qu'il a volé exactement ? Non parce que ça a de l'énergie visiblement mais on ne nomme jamais l'objet et on ne le voit jamais clairement. Est-ce que ça sera expliqué plus tard ? Mystère !

    • Le cliffhanger de fin est plutôt facile et pas forcément super bien amené. On en vient juste à se demander ce qu'il se passe vraiment.

     

     

    Coté dessin le contrat semble plutôt bien rempli. C'est dans l'ensemble assez joli et, à la manière du speech de base on se sent dans un univers d'espions, « mafieux » et voleurs. La seule chose un peu gênante est le costume de voleur de Gambit. Autant un costume en cuir moulant passe sur Black Widow, autant sur un homme c'est simplement pas possible.

    Mais passé cette petite faute de goût, le dessin est plutôt agréable à la vue.

    En résumé, gambit #1 fait bien son travail de numéro introducteur. On y pose une situation qui laisse une fin ouverte ( peut être trop d'ailleurs ). On attend donc le numéro 2 en se demandant si la série va tenir le coup sur la longueur.

    Donc malgré la promotion inexistante ( ou vraiment très faible ) de Marvel, c'est une série qui peut s'avérer vraiment intéressante dans le futur. Je ne peux que conseiller au moins le numéro #1.

    On se retrouve le mois prochain pour la suite.

     


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  • Quelques mois après Spider-Island très réussi, Dan Slott nous livre un nouvel event tout aussi important : End of Earth. Vendu comme un événement encore plus grand que Spider-Island, end of earth ne touche plus seulement new york mais le monde entier.

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    - The Amazing Spider-Man #682-#687

    - End of earth #1

    - The avenging Spider-Man #8

    Dans end of earth, le docteur Otto Octavius annonce au monde qu'il a un plan pour sauver la planète. Octopus peut selon ses dires stopper le réchauffement climatique de la planète. Pour cela il souhaite envoyer autour de la terre une armada de satellites qui empêcheraient les rayons nocifs de rentrer sur terre ( ou quelque chose dans le genre je suis pas physicien ). Doc Oc avance comme argument de sa nouvelle philanthropie sa mort prochaine. Très faible, Octavius sait qu'il n'en a plus pour longtemps avant de mourir. Le monde entier semble enthousiaste à cette perspective d'avenir sauvé. Ainsi les nations unies vont faire une assemblée spéciale pour décider si Otto doit être prit au sérieux ou non. Peter Parker de son coté ne fait absolument pas confiance à son vieil ennemi. Il va donc convoquer les vengeurs pour tenter en premier lieu de convaincre les membres de l'ONU des mauvaises intentions d'Octavius. Cependant l'ennemi de spider-man va engager des anciens super-vilains ( et héros ) pour assurer la protection de ses satellites avant le lancement au cas où l'araignée voudrait contrecarrer ses plans.

    Spider-man va donc demander à des héros peu ( voire pas du tout ) connus de l'aider dans sa tâche. Dont... Kangaroo dont je ne résiste pas de mettre une image !

     
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    End of earth est donc un récit épique qui va confronter spider-man à une des plus grande difficultés : Sauver le monde de manière globale. En effet il ne doit pas sauver la terre d'un ennemi mais d'une menace s'étendant à toute la planète.

    Le récit se lit assez rapidement. L'action va en effet très vite et les différents événements s'enchaînent avec rapidité. Le périple de Parker à travers le monde se suit agréablement et ses compagnons de voyage sont... Intéressants...

    Autre point agréable, on voit enfin le plan d'Octopus après plusieurs numéros de mystère. On sait ce qu'il fait et pourquoi.

    Les sinisters six qui font leur grand retour auprès d'Octavius sont aussi un point important de cet arc. Car ( et c'est rare ) on est prit d'un doute lors de la lecture : Spider-man se trompe-t-il sur les intentions d'Octopus ? Et la terre sera-t-elle sauvée au final ?

    Le petit bémol concerne les à cotés de l'histoire. On a en effet dans l'album le numéro 1 de End of Earth et le 8 d'avenging spider-man.

    End of earth 1 s'attarde sur les héros qui aident spider-man. Le rythme est un peu lent et le fait qu'on ne soit pas habitué à voir ses héros ( Surout Hibbs ) déroute quelque peu.

    Avenging s'attarde sur un flashback suite à un des événements ( que je ne dévoilerais pas ). Là il faut être adepte des retours en arrière et accepter de se plonger dans une autre histoire expédiée en un numéro.

    Bien qu'ils ne soient pas mauvais en soit, ils restent quand même un poil en dessous niveau qualité. Ce n'est pas ce qu'on retiendra de End of Earth

     

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    Coté dessin Ramos et Casseli font toujours un bon duo qui nous livre un très bon travail. Les dessins sont beaux et clairs, l'action n'est pas brouillonne et certains plans sont même très agréables à regarder. C'est encore une fois un pari réussi de ce coté là. Le design de la nouvelle tenu de Peter est d'ailleurs plutôt surprenant mais pas du tout désagréable.

    Notons qu'après le 687 ce n'est plus Humberto Ramos qui est au dessin ( et on verra dans les futures reviews de la suites des aventures de Parker que cela se ressent légèrement ).

     

    Bien que l'histoire soit bonne, End of Earth n'est pas non plus l'événement bouleversant et jamais vu qui était annoncé par Marvel. Plaisant à la lecture, souvent drôle et parfois dramatique. On reste quand même bien loin de Spider-Island qui semblait plus aboutit niveau scénario et personnages. Cet album est cependant dans la continuité de ce que fait depuis un certain temps déjà et on ne peut que le recommander aux personnes appréciant le travail de Dan Slott sur Spider-Man.

    Je laisse le mot de la fin à Parker :

     

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