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       Ultimate Universe 2

       Juillet 2012 - 5.70€ 

      Contient les épisodes US : Ultimate Comics Spider-Man #3-4, Ultimate Comics X-men #3-4, Ultimate Comics : The Ultimates #3-4

     

     

     

    Dans le flot des publications de Panini, il y a du très bon, du bon et du médiocre (cf. Spider-man#1). Ultimate Universe touche le haut du panier en proposant 3 séries de l'univers Ultimate, à savoir Spider-Man, X-men et les Vengeurs.

    La revue commence fort, puisque le traditionnel édito de Christian Grasse est précédé d'un couplet de la magnifique chanson de Bob Dylan, « With God on Our Side ». Que vient faire le chanteur dans cette galère, me direz-vous ? Attendez de lire la suite.

     

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    On à beau dire, l'Histoire avec un grand H à une forte tendance à se répéter, et Ultimate Spider-Man ne fait pas exception à la règle.

    Dans les épisodes 1 et 2, on découvrait Miles Morales, ce jeune New-Yorkais afro-américain. On fait la connaissance de sa famille et de son meilleur (et visiblement unique) copain, Ganke, une caricature de nerd asiatique. Piqué par une araignée radioactive chez son oncle, il s'évanouit et, à son réveil, découvre quelques pouvoirs légèrement différents de ceux de Parker : possibilité de se confondre avec le décors et d'envoyer une décharge électrique lorsqu'il est menacé.

    Le décors étant posé, la série peut maintenant se concentrer sur les motivations et les états d'âme de Miles. Visiblement réticent à utiliser ses nouveaux pouvoirs, il en aura néanmoins vite l'occasion lors d'un sauvetage qui rappelle fortement une scène du Spider-Man de Sam Raimi. S'en suit l’événement déclencheur, la douce et cruelle ironie du sort qui va bouleverse sa vie : Miles assiste en direct à la mort de Peter lors de son ultime combat. Et il se sent coupable de n'avoir pas utilisé ses pouvoirs pour l'aider.

    Vous commencez à voir le parallèle avec Parker ?

    Loin de faire face à un nouveau Spidey, j'ai surtout la sensation d'avoir une version 3.0 du super-héros. C'est à peine si Peter ne lui murmure pas qu'un grand pouvoir implique de grandes responsabilités avant de casser sa pipe. Pourtant, la série est prometteuse, et simplement parce que c'est Bendis au scénario. La fin laisse également présager quelque chose d'intéressant : alors qu'il prend son pied à se balader dans New-York dans le costume du défunt Spidey, il fait la rencontre de Spider-Woman qui semble trouver la plaisanterie de mauvais goût et qui pose une question fatidique : « Toi, tu crois que tu es qui ?! ». La question de l'identité est soulevée, on peut décoller. Du côté du dessin, Sara Pichelli réalise un travail magnifique qui colle parfaitement à l'univers Ultimate. Que dire à part que j'adore cette série et que j’attends la suite avec impatience ?

     

     

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    On enchaîne avec les X-men. Pour rappel, dans l'univers Ultimate, les mutants ne sont pas un « dérivé » naturel de l'homme, ils sont une création du gouvernement américain dont le premier spécimen n'était autre que Wolverine.

    3 histoires se déroulent en parallèle.

    D'un côté, on retrouve le fils de Magneto, Pietro Lehnsherr alias Vif-Argent qui vient proposer son aide à la maison blanche. Afin de mieux maîtriser le « problème » mutant, il leur offre ni plus ni moins que le cérébro, qui dépasse de loin les technologies du S.H.I.E.L.D. en matière de traque de mutants.

    On croisera également la route de William Stryker Jr., fanatique religieux ayant perdu ses proches lors d'une attaque de Magnéto. Prédicateur aux allures de sentinelles, il use et abuse de références religieuses pour convaincre les foules que la création mutante est un pêché.

    Enfin, on suit un groupe de mutants se protégeant du massacre organisé par Stryker. Une fine équipe composée de Bobby Drake (alias Iceberg), Johnny Storm (la Torche), Kitty Pride et Malicia. Ils rencontreront Jimmy (le fils de Wolverine), fugitif d'un centre pour mutants, ainsi qu'un jeune garçon accompagné d'une étrange créature, son frère Joshua. Alors que Jimmy réclame leur aide pour aller sauver les mutants et combattre Stryker, Kitty est la seule à refuser, insistant sur le fait que Peter Parker (qui est mort il y a peu, rappelez-vous) aurait préféré qu'ils se cachent et ne risquent pas leurs vies. Elle restera cachée dans les égouts avec le jeune garçon pendant que les autres partiront aider les mutants. Un flash-back nous apprend alors que Malicia aurait assisté à une messe de Stryker en demandant à être pardonnée...

    Ultimate X-men reprend le thème classique de l'opposition mutants/humains, en y ajoutant cette fois la dimension religieuse. Et c'est là que les paroles de Dylan prennent leurs sens : on peut justifier à peu près tout et n'importe quoi « avec Dieu à ses côtés » (et l'Histoire nous l'a montré à plusieurs reprises). La série se déroule dans un décors assez apocalyptique sur fond de guerre civile, et est de par le fait relativement sombre, impression renforcée par le dessin de Paco Medina. Personnellement, c'est ce que j’attends d'une série X-men. De l'action, des trahisons, de la manipulation... Une recette qui à fait ses preuves, mais c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs soupes, n'est-il pas ? On découvre les motivations de chacun dans de nombreux flash-back qui ne nuisent néanmoins pas à la qualité et au rythme du récit. Le découpage des planches renforce le dynamisme du titre.

    La série à de grandes ambitions et laisse entrevoir de grosses choses pour la suite. C'est pour moi la meilleure du bimestriel, celle qui justifierai presque l'achat de la revue à elle toute seule.

     

     

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    Dernier titre, The Ultimates, ou la version ultimate des Avengers. Autant le dire tout de suite, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux deux premiers épisodes, et les deux suivants ne me donnent pas envie de persévérer.

    Le pitch est très brouillon, aussi brouillon que les dessins de Ribic. Si le début partait dans toutes les directions, on se concentre ici sur l'assaut des vengeurs sur « la cité » des enfants de l'atome. De son côté, Thor découvre que c'est Reed Richards (Mr. Fantastic) qui est à l'origine de la destruction d'Asgard, et décide naturellement de venger la cité des Dieux.

    Des trois séries de la revue, c'est celle qui me paraît la moins développée. Aucun enjeux dramatique, des événements qui passent trop vite, c'en est lourd à lire. Si encore c'était beau, mais même pas... Bref, je ne vais pas m'attarder sur ce titre, j'espère simplement que le niveau remontera dans les prochains numéros.

     

    En conclusion: Ultimate Universe#2 est incontestablement une des meilleure publication de la Sandwicherie. Le rapport qualité/prix est imbattable, avec 2 épisodes de chaque série, ce qui nous revient à moins d'un euro par épisode. Si Ultimate Avengers rabaisse le niveau, les deux autres titres valent largement la peine. On peut également apprécier la qualité de la revue en elle-même, avec une couverture semi-rigide et un papier de qualité (et de jolies couvertures, ça paraît normal mais quand on voit ce qu'ils font sur certains mensuels...). Peut-être pas LA meilleure publication du moment, mais de loin une des meilleure. Si vous débutez dans le vaste univers des comics ou souhaitez simplement découvrir l'univers Ultimate, c'est l'occasion idéale. 

     

    DevilPoulet

     

    "One push of the button
    And a shot the world wide
    And you never ask questions
    When God's on your side"


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  • Le 21 février 2012 sortait le premier tome de la nouvelle séries des Teenage Mutant Ninja Turtles intitulé « Change is constant », dans lequel nous reprenions les bases de l'histoire des tortues en modifiants certains éléments que je ne dévoilerai pas (il suffit de lire et de connaître un minimum l'histoire originelle ). Mais dans ce récit, les tortues ne sont pas 4 mais 3. En effet, Raphael est perdu en ville à la suite de leur mutation et fera la rencontre du jeune Casey. Pendant ce temps, les 3 autres frères recherchent toujours Raphael et devront affronter Hob, un chat qui a été touché par le mutagène et qui a subi des transformations génétiques. Hob est envoyé pour récupérer Splinter par le scientifique qui procédait aux expérimentations sur différents animaux, dont les tortues. Au terme de l'album, les 3 tortues retrouvent leur frère et arrivent à mettre Hob en fuite.

    Dans le tome 2, les tortues sont réunies et Splinter raconte leur véritable identité à Leonardo. C'est à ce moment là que l'on découvre la vie passée de Splinter dans un Japon féodal impitoyable.

    Michelangelo et Raphael, quant à eux, voient un guerrier français aux prises avec des membres du foot clan.

    Pendant ce temps, Hob, de retour chez le scientifique, se verra donner le contrôle d'une armée de Mouser. Il a toujours pour mission de ramener Splinter chez le scientifique.

     

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    Enfin de son coté, Casey décide de reprendre sa vie en main en répondant à une annonce qui propose de l'aide dans certains cours en échange de cours d'auto-défense. Les origines racontées par Splinter ne sont pas contées en une fois. Ainsi, on a, tout au long du récit, des éléments qui racontent l'histoire de sa déchéance en tant que Samouraï. Hamato Yoshi devra en effet affronter de terribles épreuves infligées par son rival Oroku Saki (qui a récemment créé le foot clan). Ces pages sont assez jolies, et les couleurs typiques de la représentation du Japon féodal contrastent fortement avec le propos assez dur de l'histoire.

    Pour le reste, le récit reste assez classique mais agréable à suivre, les histoires respectives d'April et Casey faisant avancer l'histoire à leur manière. Il est aussi plaisant de retrouver un « ennemi » qui est devenu une figure emblématique de l'univers des tortues, j'ai nommé les Mouser. Cependant, vu que leurs origines ont été modifiées, je trouve que le nom n'a plus trop d'intérêt mais ce serait chipoter que d'en tenir rigueur.

     

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    Globalement, ce tome 2 est plutôt bon et on a affaire à une histoire des TMNT comme on aime en voir. Les dessins ne sont pas toujours extraordinaires et le speech peut paraître simple mais globalement, l'album est de bonne facture. Ainsi, si vous avez apprécié le tome 1 n'hésitez pas à lire celui-ci. Pour les novices rien de tel que d'essayer de lire les deux, ils constituent un très bon point d'entrée pour un nouvel univers des TMNT.  


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     Spider-man 1

      Juillet 2012 – 4.80€

      Contient les épisodes US: Avenging Spiderman#1 – FBCD 2011 – ASM #666 – ASM# 667 – Spider-man : you're hired  

     

     

     Récemment, on à eu droit avec Panini à un relaunch (une remise à zéro de ses parutions)  pour coller avec la sortie du film Amazing Spider-Man (que je vous conseille de foncer voir si ce n'est pas déjà fait). Derrière cette opération se cache un coup marketing censé attirer de nouveaux lecteurs. Ainsi, on hésite pas à relancer des titres déjà relancés il y a à peine un an comme le mensuel Avengers. Panini tente également de nous séduire en nous proposant un nouveau format « Plus de pages, plus de BD ! » pour un prix à peine augmenté. On passe ainsi, pour Spider-Man, de 96 à 112 pages, et de 4.10 à 4.80€. Effectivement, c'est séduisant, mais ces 16 pages supplémentaires valent-elles le coup ?

     

    C'est donc Avenging Spider-man qui ouvre le mensuel. L'épisode se déroulant après les événements de Spider-Island, on fait face à la première étrangeté de la logique éditoriale du magazine.

    Le récit s'ouvre In medias res, on retrouve Spidey et les vengeurs aux prises avec des ennemis sortis de nulle part. Parallèlement, une nouvelle menace s'en prend à New-York...

    Le premier constat, c'est que les « nouveaux lecteurs » sus-mentionnés se retrouvent au milieu d'un bordel sans nom. Le court édito de Christian Grasse nous à bien expliqué que Parker faisait désormais partie des vengeurs, mais rien de plus. Pourquoi Hulk est devenu rouge ? Qui sont ces ennemis ?

    L'épisode en lui-même est classique, mais très agréable à lire. La recette habituelle de Spider-man marche toujours : beaucoup d'action et de l'humour. Une fois n'est pas coutume, c'est J.J. Jameson qui sert de ressort comique et qui bénéficie des meilleurs répliques. Les situations s'enchaînent rapidement, le récit est court, le rythme soutenu. Un cliffhanger vient conclure ce premier numéro et, soyons honnête, il m'a donné envie de lire la suite.

     

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    Madureira fait un travail honnête au dessin si on ne s'attarde pas trop sur les visages (particulièrement celui de Thor).

     

    S'en suit ensuite l'épisode du Free Comic Book Day 2011. Encore heureux qu'il ait un lien direct avec Spider-Island, étant donné qu'il était à la base gratuit et qu'on nous le fait payer.

    Passé outre ce détail, c'est sympa à lire, l'ennemi est original (un singe aux allures de proxénète), et la fin annonce l'événement à suivre.

     

    Et finalement, le voilà, le très attendu (ou pas) Spider-Island. On nous offre donc le prologue suivi de la première partie de l'event.

    Je fais assez confiance à Dan Slott pour nous servir un truc épic et puissant. Et ça commence plutôt bien. Pour ceux qui n'auraient rien suivi, le chacal balance sur la ville des punaises qui transmettent les pouvoirs de Spidey aux habitants. Imaginez une ville entière remplie de super-héros en puissance, ça devient vite l'anarchie. Et imaginez-vous vous même dans la situation des habitants, que feriez-vous ? Combattre le mal ou aller piller un magasin de jeux-vidéos ? Une bonne partie des contaminés va naturellement se porter vers le deuxième choix et foutre le boxon dans la ville.

     

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    Ces deux épisodes sont très denses, on à une énorme quantité d'informations et de personnages.

    Un bon point à noter : tante May se barre enfin de la ville et va (espérons-le) arrêter de se faire kidnapper pour-un-oui-pour-un-non.

    Humberto Ramos assure aux dessins, comme d'habitude. Comme je l'ai dit, c'est très dense, il y a beaucoup d'éléments dans les cases, mais certaines page sont magnifiques (l'entraînement au combat, la ville aux teintes dorées...).

    Rien à dire pour l'instant sur Spider-Island, c'est un événement à grande ampleur, va y avoir de l'action, des répercussions,  ça va être le bordel, Peter va être dépassé, ça s'annonce bien.

     

    Enfin, le mensuel se conclut sur un épisode totalement hors-sujet. On nous présente en 10 pages l'équivalent New-Yorkais de notre Pôle Emploi national, en mettant bien en avant l'efficacité du truc. Un épisode complètement WTF donc pour nous, petits français. On notera l'apparition du Vautour, qui repartira aussi vite qu'il est arrivé. Bref, peu d'intérêt pour ce one-shot (publiée à l'origine dans le New-York Daily News) à moins peut-être d'avoir pour but de « renforcer l'immersion » d'une revue à l'américaine...

     

    En conclusion : cette première mouture du « relaunch » Paninien laisse à désirer. Sur les 5 épisodes que l'on nous vend, l'un est gratuit, l'autre pratiquement. On peut aussi critiquer le choix de publier une histoire qui se déroule après l’événement principal de ce relaunch, ou le choix des couvertures (on notera la présence assez inutile d'une variant cover) assez moches (et qui s'applique à la plupart des revues du relaunch). Sans parler du contenu, le travail éditorial est abberant tant il se fout de la gueule du lecteur. C'est bas de faire ça, mais lorsque l'on compare avec la qualité des titres d'Urban Comics, c'est du travail d'amateur. De plus, je sais que Panini peut faire bien mieux sur certaines parutions en proposant des revues cohérentes (si si, je vous jure). Je pense par exemple à Marvel Knight ou Ultimate Universe dont les reviews viendront bientôt.

    Point positif, on nous recyclera pas des épisodes gratuits dans le numéro 2, on aura droit à 3 parties de Spider-Island et aux deux dernières parties du team-up Rulk/Spidey d'Avenging Spider-man.

    L'avantage de cette revue, puisqu'il y en a quand même un, c'est évidemment le prix : 4.80€ pour 5 issues, ça nous fait moins d'un euro par numéro et ça vaut le coup quand on voit le prix des parutions VO.

     

    DevilPoulet


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    En 1984, Kevin Eastman et Peter Laird crééent un quator de personnages qui deviendront très vites cultes : les tortues ninjas.

    Ces 4 tortues d'enfer ( ahem ) ont connu une popularité fulgurante et la licence a été utilisé très tôt avec pas moins de 4 séries télévisés ( dont la plus connu reste celle de la fin des années 80 servant de publicité pour les jouets ), 3 films lives entre autre et de nombreux jeux-vidéos de plus ou moins bonne qualité. Alors que de 2003 à 2009 une nouvelle série d'animation était diffusée une nouvelle verra le jour sur Nickelodeon en septembre 2012.

    En août 2011, IDW a relancé la licence TMNT version papier avec une nouvelle série qui aura le droit à son album en février 2012.

     

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    Cette série aura aussi le droit à des publications parallèles, les micro séries dont le numéro 1 est sorti en novembre 2011, l'album réunissant les 4 premiers numéros sortis.

    Comme son nom l'indique les micros séries sont des histoires courtes , basées sur un personnage en particulier et on commence ici avec les 4 tortues qui vont tous vivre une aventure solo. Ces aventures bien qu'elles amènent des éléments qui seront nécessaire à la suite de la série principale peuvent se lire indépendamment.

     

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    La première histoire est celle de Raphael qui malgré avoir retrouvé ses 3 frères préfère rester avec Casey Johns. Raph' fera la rencontre d'une « mutante » aux prises avec une bande de malfrats qu'il devra aider à s'en sortir. Cette aventure reste assez courte et le cliffhanger de fin arrive avec peu de subtilité.

    Vient au tour de Michelangelo qui souhaite fêter la nouvelle année comme tout le monde. Pour se faire il va tenter de rentrer incognito dans une fête privée grâce au pass qu'un invité aura jeté. Au cours de cette fête, Michelangelo fera la connaissances de certains invités.

    Ici aussi l'histoire est très vite expédiée et on se retrouve avec une fin convenue qui laisse présager d'une suite.

     

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    Donatello est le héros de la 3ème histoire. Ne pouvant jamais parler d'informatique ou de science avec ses frères à cause de leur désintérêt, Donatello se rend sur Internet et plus précisément sur le forum d'un jeu en ligne. Il aura connaissance grâce au net d'une exposition consacrée aux nouvelles inventions, exposition dans laquelle il va rentrer sans se faire repérer mais où il va très vite se rendre compte que quelque chose cloche.

    Enfin la 4ème histoire est celle de Leonardo que je ne dévoilerais pas pour éviter les spoils mais contrairement aux autres elle est directement impliquée dans le scénario de la série principale. Cependant vu que les épisodes sont très courts on a encore une fois peu de développement sur l'histoire.

     

    Et c'est justement le problème des micro series. C'est « micro » et donc très court voire peut être trop. On a ainsi pas le temps de développer quelque chose que ce soit le caractère des personnages qui est seulement survolé à chaque fois ou simplement l'intrigue qui est très basique et expédiée en une vingtaine de pages pour se voir attribuer un «  to be continued » à peine masqué.

     

    Ces micros series ne sont pas ratées mais il est vrai qu'il est difficile d'y voir un intérêt. Trop court, peu développé, je conseillerais aux fans de se concentrer sur la série principale qui elle vaut réellement le coup. Cependant tout n'est pas négatif. Michelangelo est assez drôle dans son rôle par exemple et les dessins retranscrivent bien l'ambiance.

    Cet album est donc à acheter si vous êtes vraiment fan des tortues ninjas. Le tome 2 sortira le 27 novembre 2012 et aura pour personnages April, Splinter et Casey entre autre

     

    Retrouvez très bientôt la critique de l'album 2 " Ennemies Old, ennemies New " de la série régulière !

     

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  • /!\ Avant de lire cet article vous devez savoir que celui-ci contient des spoilers qui sont non intentionnels mais qui sont nécessaires à une bonne critique. Si vous n'avez pas vu le film, revenez quand cela sera fait. /!\

     

     

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    Le nouveau film de Christopher Nolan est officiellement sorti ce mercredi 25 juillet en France et conclue la saga commencée en 2005 avec Batman Begins.

    Dans le volet précédent sobrement intitulé «  The Dark Knight », Batman affrontait la folie destructrice du Joker, méchant emblématique de l'univers de Bob Kane. Le second volet de la trilogie restera surtout dans les mémoires notamment grâce à la performance du regretté Heath Ledger, le film quant à lui restait très bon avec un Harvey Dent exceptionnel bien que l'ambiance gothique de Gotham visible dans Batman Begins ait été abandonnée ( cette ambiance était similaire à ce que faisait Tim Burton dans ses deux films). The Dark Knight finissait sur la mort d'Harvey passé « du coté obscure » et sur le sacrifice symbolique du justicier masqué.

     

    The Dark Knight Rises commence sur la célébration d'Harvey Dent par Gotham City qui le voit encore comme un héros. 8 ans ont passés et Batman ne s'est plus montré aux yeux du grand public. Pendant ce temps un mercenaire portant un masque étrange fait route vers Gotham. On ne tardera pas à apprendre que ce mystérieux personnage est Bane et qu'il est ici pour mettre Gotham à feu à et sang.

    Batman devra alors affronter ce nouveau super-vilain qui n'aura de cesse de lui rendre la tâche impossible. Le chevalier noir devra alors remonter la pente et il rencontrera au cours de son aventure des personnages qui pourront l'aider dans sa quête.

     

    Batman the Dark Knight Rise est la preuve même qu'il est parfaitement possible de traiter un super-héros de manière réaliste. En effet ce film montre de manière encore plus poussée que dans le film précédent un Gotham réel et crédible, voire peut être trop crédible : en effet on peut parfois reconnaître certaines grandes villes américaines. Pourtant le coté réaliste s'estompe parfois avec certains gadgets qu'utilise Batman et qui nous rappellent qu'on a affaire à un super-héros.

     

    Bane

     

    Coté personnages le film s'en tire avec les honneurs. Christian Bale est toujours un personnage assez froid et n'est au final que très peu expressif à l'exception de certaines scènes. C'est lorsqu'il endosse le costume de Batman qu'il explose littéralement ; on retiendra en particulier son premier combat face à Bane et la rage qui se fait ressentir aussi bien dans les coups que dans la voix. Car dans ce film, Batman fait face à adversaire plus fort que lui aussi bien mentalement que physiquement et Nolan arrive à nous montrer le coté faible du héros.

    Bane arrive à être à la fois un être imposant et d'une intelligence folle. Ses plans sont très bien pensés et il n'est pas la brute épaisse du film honteux qu'était Batman et Robin.

    Une bonne surprise que l'on attendait pas pour les personnages est Anne Hathaway interprétant la belle Selina Kyle la voleuse. Il faut avouer qu'avant de voir le film j'avais des à-priori sur ce personnage. Catwoman le film ayant été un raté total, tout nouveau traitement de ce personnage pouvait être perçu comme casse-gueule. Pourtant il n'en est rien ; certes elle n'apparaît que très peu à l'écran elle reste assez juste dans son rôle et c'est quelque chose de plaisant. Nolan a d'ailleurs réussi à mieux cerner le personnage que Burton dans son Batman Returns.

     

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    Mais Selina n'est pas le seul personnage féminin. En effet, on peut voir à plusieurs reprises Miranda Tate une business woman intrigante qui arrive à Gotham et fait la connaissance de Bruce Wayne. Interprété par Marion Cotillard, Miranda Tate est probablement le plus gros raté du film. Bien que très jolie, l'actrice est totalement passé à coté de son rôle. Elle nous livre d'ailleurs à la fin du film une performance inoubliable pour notre plus grand malheur. Il est étonnant que cette scène fut gardée, à mon avis il n'y avait pas qu'une seule prise et donc on aurait pu avoir mieux.

    Le personnage de John Blake est aussi très intéressant. Bien qu'amené de façon un peu brutal, il reste attachant et ne dérange absolument pas. Il a au final une place importante dans l'histoire de part ses actes.

     

    Bien que le film semble très bon, plusieurs défauts plus ou moins importants sont à mettre en évidence.

    Le premier gros défaut du film est la chronologie. En effet on ne sait jamais à part grâce aux informations directes combien de temps se passe entre les scènes, et même si on le sait cela ne paraît pas cohérent. On ne sait pas non plus ce qui s'est passé pendant les 8 ans mentionnés au début du film, et c'est réellement dommage car ça aurait apporté une réelle profondeur au personnage de Batman. L'erreur de chronologie se voit surtout dans les dernières 45 minutes du film où on se demande par exemple comment certains personnages ont fait pour arriver là où il sont. Il est aussi à noter que l'arrivée des personnages sur le plan physique peut poser problème.

    Mais ces défauts semblent être imputés à un montage un peu sauvage et une réduction de la durée totale du film. Il serait intéressant de savoir si nous allons avoir une version director cuts en DVD/Blue Ray dans les mois à venir pour atténuer les erreurs.

    Cependant les défauts cités ne rendent pas le film mauvais. L'ambiance qui s'en dégage reste très forte, les personnages sont pour la plupart ( Miss Cotillard why ? ) dans leur rôle ce qui renforce l'immersion. La dernière demi-heure est d'ailleurs forte en émotions et réussit parfaitement à clore une saga épique et très réussie. Ne partez surtout pas 5 minutes avant la fin du film, vous risqueriez de rater des choses très importantes !

     

    Christopher Nolan a-t-il réussi son pari de finir sa trilogie sur une note positive ? La réponse est oui. Malgré des défauts évidents dont certains seront probablement corrigés dans une director's-cut, The Dark Knight Rises est un blockbuster très bien mené qui conclu la saga de la meilleure manière qui soit. Bien que remaniant certains éléments du comics, Nolan nous livre une histoire et un univers cohérent qui à l'instar de certaines histoires « hors-séries » devient une référence dans l'univers de Batman.

    Que vous soyez donc fan du comics, de la trilogie ou simplement du réalisateur ce film vaut le détour sans hésitation.

     


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