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    Cela fait un petit bout de temps que je n'avais pas fait de reviews de mensuels, je rattrape un peu mon retard .Presque uniquement du Marvel, un seul titre DC, mais je vous prépare bientôt un article sur une série innatendue et probablement délaissée du lectorat comics !

     

    Morbius the living vampire #1 & 2

    Série spin-off du vampire de Spidey. Michael Morbius débarque à Brownsville, petite ville du Texas particulièrement violente, que « même les super-héros ne connaissent pas » (et c'est précisément pour ça qu'on y retrouve notre vampire). Arpentant les rues comme un SDF, Michael se frotte aux petites racailles locales et se retrouve vite confronté à Noah St-Germain, le big boss.

    Parallèlement, on revient un peu sur les origines de Morbius, plus complètement humain mais pas tout à fait vampire.

    La série possède un univers très urbain, je ne serais pas étonné de la voir débarquer dans notre Marvel Knight national. Un côté très punk, assez violent et crade, mais pas dénué d'humour.

    Les dessins de Richard Elson sont très corrects, avec une coloration dans les tons de gris/rouge.

    Une bonne série donc, pour un personnage dont je ne connais en fait pas grand chose.

    3,5/5 (seulement, car j'ai du mal à voir comment la série pourra se développer sur le long terme).

     

     

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    Même dans les moments crtiques, Morbius n'abandonne pas son sens de l'humour...

     

     

    A+5 #5

    On continue de retrouver nos duos improbables avec cette fois ci, Doop + Iron Fist et Loki + Mister Sinister. Respectivement écrites par Kathryn Immonen (la femme de Stuart) et Kieron Gillen, on aurait pu s'attendre à quelque chose de cool, mais... bof. La première histoire est assez déjantée (Doop oblige) et se lit assez bien. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de la seconde. Du blabla, du blabla, un Loki très laid. Pas très intéressant en soit. A prendre pour les complétistes de la série.

    1,5/5 (pour Doop)

     

    Superior Spider-Man #1-4

    On à pas encore parlé de SSM sur Comics-Corps. Il faut dire que le titre divise même au sein de la rédaction (en fait je crois bien que je suis le seul à aimer). Mais peu importe, envers et contre tous, je vous expliquerai ici-même et dans l'instant pourquoi cette série est bien.

    Je pense que vous êtes tous au courant maintenant, le Dr Octopus à pris le contrôle du corps de Parker. Mais il s'avère que l'esprit de Peter n'était pas aussi mort qu'on le pensait, et nous voilà dans une collocation fort caucase.

    Car si au départ, Peter réprimande le doc pour son côté trop violent, il faut le reconnaître : Octopus est un bien meilleur Spidey qu'il ne l'était. Et le pire, c'est que c'est crédible. La série est bien écrite (n'en déplaise à ceux qui brûlent les mannequins de Dan Slott), les dialogues sont excellents, et les dessins de Camuncoli sont juste magnifiques. C'est très orienté série TV à mon goût, avec des enchaînements de situations délicieuses et très drôles, sans oublier l'action et les super-vilains (le Vautour qui va prendre très très cher dans ce premier arc). Alors oui, moi aussi j'étais réticent à lire cette histoire au début. Parce que comme tout le monde, je n'ai pas aimé le ASM #700. Et je suis persuadé qu'il n'y aurait pas eu autant de foudres contre Slott si la série avait continué au #701. Alors que personnellement, je vois ce Superior Spider-Man comme un simple arc, à la limite une maxi-série. Ça va s'étendre sur 12 numéros, peut-être bien plus si ça marche, mais on sait que tout finira par redevenir normal.

    Bref, un gros coup de cœur pour cette série (et ne m'accusez pas de fan-boyisme, c'est moi-même qui avait pondu le texte sur l'avenir de Spider-Man. Et comme je suis bon joueur, hop, je vous offre même le lien http://comics-corps.kazeo.com/dossiers/quel-avenir-pour-spider-man,a3488657.html ).

    4,5/5

     

     

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    Guardians of the Galaxy .01

    Une histoire classique mais très bien écrite. Le titre revient sur les origines de Peter Quill en remontant jusqu'à l'accident qui amena son père sur notre belle planète bleue.

    Comme toujours, Bendis peut raconter n'importe quelle histoire et la rendre intéressante. Mais n'oublions pas les magnifiques planches de Steve McNiven. J'ai vraiment hâte de voir son travail lorsqu'il nous dessinera des étendues spatiales à perte de vue.

    Le seul point qui me gène est la présence d'un des vengeurs à la fin du titre. C'est du cosmique bon sang, on devrait pas avoir à ramener un personnage populaire pour vendre le titre.

    4/5

     

     

    Justice League of America #1

    Alors là, je sais pas si c'est moi mais j'ai pas du tout accroché. Pourtant, j'ai tendance à plutôt apprécier le travail de Geoff Johns. Comme pour Guardians of the Galaxy, le numéro est une grosse introduction, le talent de Bendis en moins. Un numéro très catalogue (« Ici nous avons Katana – [page sur Katana en action], ici nous avons Vibe [page sur Vibe en action])... Les « nouveaux » personnages introduits m'ont laissé froids, ersatz moyen de Wonder Woman et Flash. Un numéro assez inutile pour une série qui part plutôt mal pour moi. Si encore c'était beau, mais c'est simplement « correct ». Déçu par ce numéro, j’attends de voir quel sera le premier grand ennemi de cette nouvelle ligue de justice.

    2/5

     

    Savage Wolverine #1 & 2

    La série de Franck Cho, au dessin et au scénario. Alors, c'est très décomplexé, c'est la Terre Sauvage et j'adore ça. Des dinos et des hommes préhistoriques, une copine Pierrafeu, la recette semble bonne. Malheureusement, le titre est loin d'être fantastique. Ça tourne un peu en rond (bon je suis mauvaise langue, c'est seulement le début). Mais niveau dessins et mise en page, c'est carrément du foutage de gueule. Alors non, en soit c'est pas moche, mais dans une grande partie des pages, les décors ne sont même pas dessinés. Voyez-vous même avec ces deux pages : du blanc, du blanc et encore du blanc. On se dit que l'artiste à peut-être du mal à écrire et dessiner en même temps, ce qui est compréhensible. Et l'on aura le plaisir de voir Joe Madureira arriver sur le #6. Peut-être un vrai coup de chance pour la série qui pêche pour l'instant.

    2/5

     

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    Du vide, du vide, que de vide...

     

     

    DevilPoulet


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  • Les Fantastic Four n'ont jamais été mes personnages préférés. Ils étaient toujours un peu trop compliqués à suivre à mon goût et les personnages n'étaient pas non plus des monstres de charisme. Les films sortis respectivement en 2005 et 2007 et devenus des monuments du mauvais goût n'ont pas vraiment aidé à me faire aimer les personnages. Pourtant certaines histoires restent très intéressantes comme la première arrivée de Galactus sur terre avec son héraut le Silver Surfer.

    Pourtant il y a une période qui m'a toujours intrigué sans que je n'ose jamais franchir le pas, je veux parler des Fantastic Four par Jonathan Hickman. On entendait souvent que la série était bien trop compliquée et que le lecteur se perdait au fil des numéros. Je dois bien avouer qu'à l'époque des parutions par Panini j'avais tenté sans grand succès de me lancer dans l'aventure. La faute est imputable à l'éditeur français qui a fait un travail assez médiocre C'est maintenant chose faite avec le premiers volumes d'une série de 4. vous retrouverez cette critique dans la toute nouvelle section "critiques oldies" de notre site 

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    Fantastic Four 570-574

    Reed Richards a créé une pièce totalement fermée dont il est le seul à avoir connaissance. Dans cette pièce il garde ses 100 expériences les plus incroyables, pourtant c'est la 101ème qui est la plus époustouflante «  solve everything » qui permet de régler tous les problèmes du monde. Il va très vite rencontrer le Conseil, association de plusieurs Reed Richards de plusieurs planètes dont le but est de rendre la vie de tous les habitants de l'univers plus simple en éliminant la famine par exemple. Après avoir observé et vécu quelques aventures avec le Conseil, Reed ( de notre Terre ) va devoir choisir entre se consacrer pleinement à sa nouvelle mission «  tout résoudre » et abandonner sa famille ou bien rester seulement un Fantastic Four.

    La seconde partie de l'album se concentre plus sur les deux enfants Franklin et Valeria qui vont s'attirer tout un tas d'ennuis avec The Thing et Johnny Storm en étant notamment prit en plein milieu d'une guerre à l'échelle planétaire. Après l'anniversaire de Franklin, ils auront aussi le droit à la visite d'un mystérieux inconnu qui donnera des conseils à Val sur un futur hypothétique.

    C'est sur le coté science-fiction que Hickman réussi les 5 numéros réunis dans ce volume. En effet on prend un réel plaisir à lire les « aventures » de Reed. Les différentes versions de Reed ont une personnalité propre ( pour ceux qui sont mis en avant ) et nous montre chacun un aspect de l'intelligence de Richards. Sa découverte du «  solve everything » amène des situations qui ne sauront susciter l'intérêt des fans de comics. Car qu'on se le dise, si vous n'aimez pas la SF et les situations légèrement compliqués, vous passerez complètement à coté du titre. Il est dommage que Hickman n'ai pas plus développé les passages où Reed interagit avec ses différentes versions de lui même car voir l'univers et plusieurs planète est plaisant.

    Coté reproches on retiendra Richards qui selon moi est trop froids. Le personnage semble trop détaché et lors des différents dialogues on n'arrive pas à accepter la situation. Fait étrange les monologues eux sont plutôt bien écrits et on ressent de l'empathie pour le personnage.

    La seconde partie qui aura son importance bien plus tard se concentre sur les enfants Richards. On va les voir vivre une petite aventure en compagnie de Ben et la torche pour le début. La suite elle nous montre les prémices d'un gros événement à venir et concernant directement les 2 enfants prodiges. Bien que le premier numéro ne soit pas extraordinaire, la suite elle est annonciatrice d'un événement assez important concernant la famille. Le numéro 574 faisant office de transition est vraiment drôle et léger. 

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    Au dessin Eagleman réussi à nous livrer un dessin plus qu'honorable. Les différents éléments cosmiques sont vraiment agréables à regarder et le coté épique de certains affrontements est vraiment bien rendu. Les visages cependant ne sont pas toujours très détaillés et sur certaines cases on a l'impression que leur tête est trop vide.

    Ce tome numéro 1 est donc une bonne introduction aux Fantastic Four de Hickman. Nous montrant qu'il assure sur les sujets de voyages cosmiques, c'est sur ce genre de passages qu'il se lâche et nous montre son potentiel. Grâce à cet album on sait d'ores et déjà si on veut continuer la série ou non : Les amateurs de SF seront ravis tandis que les autres abandonneront très facilement ; à tort puisque le second tome se base beaucoup moins sur les mêmes principes que ce numéro, mais nous verrons cela dans une autre review.  

    Cyborgwolf


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  • Lorsque l'on évoque le nom de Jonathan Hickman, on pense directement à un scénario compliqué qui sera comprit par 3 personnes dans le monde, concepts de science-fiction obscures et timeline ayant la capacité de faire ressortir le cerveau du lecteur par le nez. Ces « reproches » ont notamment été formulées pour la mini-série ( toujours en cours ) S.H.I.E.L.D et Fantastic Four. Bien que je ne les trouves pas plus compliqué qu'un Starlin par exemple, je dois avouer ne pas avoir été emballé à la lecture de Avengers #1 qui pour le coup était trop abstrait. Le numéro 2 était plutôt rassurant car déjà moins abstrait malgré la portée cosmique du titre, mais pas assez pour être totalement pour se lancer sereinement dans la lecture de New Avengers #1.

    Tout d'abord, exit Luke Cage, Spider-Woman Wolverine et tous les anciens membres de l'équipe des nouveaux Vengeurs. Ici Hickman a choisit de se concentrer sur d'autres héros : Les illuminati groupe secret qui protège le monde en cachette. L'équipe de base était composée de Black-Bolt Iron-Man, Charles Xavier, Doctor Strange Namor et Reed Richards. La seule personne ayant refusé de rentrer dans ce groupe est T'Challa a .k.a Black Panther. C'est justement sur ce dernier que se concentre ce numéro, en effet le souverain du Wakanda va devoir faire face à des ennemis venus d'ailleurs.

    La force de ce numéro est surtout son accessibilité. Nous sommes face à un numéro à la narration plutôt classique. On ne part pas sur un délire de monologue pendant 6 pages et une situation qui n'avance pas. Non, ici nous voyons concrètement les menaces et les différentes péripétie qui résultent de leur arrivé. La lecture de ce premier numéro est donc beaucoup moins laborieuse que fut celle de Avengers #1. Malgré tout on sent des similitudes plutôt flagrantes. Même si l'action se situe au Wakanda, on comprend que le titre va avoir une orientation cosmique, que ce soit par la simple visions des ennemis en présence ou la présence d'indices à peine cachés. On ne se doute donc pas que dans le futur Avengers et New Avengers seront très étroitement liés.

      

    C'est Steve Epting qui est au dessin pour la série. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il réussi parfaitement son boulot. Le numéro est absolument splendide. Le trait des personnages et des décors est vraiment réussi et le dessinateur est accompagné par Frank D'Armata qui maîtrise les jeux d'ombres et lumières ainsi que certaines différences de couleurs selon les situations.

    Au final on ressort mitigé de la lecture de ce numéro. Plutôt bien écrit et bien rythmé, la lecture est tout à fait plaisante. Mais connaissant le penchant pour la complexité de Hickman, on reste sur nos gardes pour la suite de la série. Je conseillerais avant tout la lecture à ceux qui n'ont pas été rebutés par celle de Avengers #1. Car le lien entre les deux séries étant amené à se renforcer, il sera presque impossible de se passer de l'une des deux. Il faudra cependant attendre les prochains numéros d'Avengers et de New Avengers pour arriver à se faire un avis réel sur la qualité et l'intérêt de la série.   

    Cyborgwolf


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  • Écrit en 1900 par L Frank Baum, Le magicien d'Oz est considéré aujourd'hui comme un classique de la littérature enfantine. Le roman a connu de nombreuses adaptations dont un film musical en 1939 devenu lui aussi culte et une comédie musicale «  The Wiz » où l'histoire se passe ( grosso modo ) dans la communauté noire américaine, cette adaptation sera elle aussi adaptée en film ( un film navrant qui ruine complètement l'ambiance du monde d'Oz ).

    En 2008 Marvel sortait une adaptation en comics de ce classique scénarisée par Eric Shanover et avec Skottie Young au dessin. En France le titre est sorti en Novembre et a été édité par Panini Comics.

    Dorothée est une petite fille du Kansas qui vit avec son petit chien Toto, son oncle et sa tante. Un jour une tornade l'aspire avec sa maison. Elle arrive alors dans un nouveau pays : Oz. À son arrivée sa maison atterrira sur une méchante sorcière qui sera tuée sur le coup. Pour rentrer au Kansas, elle va devoir aller à la rencontre de celui qui se fait appeler le Magicien, de la cité d’Émeraude. Pendant son voyage elle rencontrera un épouvantail sans cervelle, un bûcheron en fer qui ne peut pas aimer et un lion peureux. Ils l'accompagneront afin rencontrer le magicien et lui demander respectivement un cerveau, un cœur et du courage.

    Shanover réussi à respecter le roman d'origine en suivant globalement le même déroulement tout en ajoutant sa patte personnelle.

    Tout au long du récit on suit la traversée du pays d'Oz par Dorothée avec intérêt. En effet, ce voyage sera pour la petite fille et ses compagnons un véritable parcours initiatique qui ne les laissera pas indemnes. Chaque personnage important comme le Magicien ou la sorcière du nord ont leur personnalité propre et une certaine profondeur qui les rend attachants. On sent que l'auteur a cherché à ne bâcler aucun personnage.

    Les différentes rencontres que fera Dorothée avec l'épouvantail ou le lion par exemples sont très réussies. Lorsque Dorothée croisera l'un des 3 personnages qui l'accompagneront dans son aventure, un dialogue expliquant les motivations de chacun s'engage. Souvent très drôles et fins, ils sont aussi sujets à interprétation. 

    On peut donc dire que l'écriture bien qu'enfantine fait parti des forces de cette adaptation. Pendant les 8 numéros plane une légèreté qui rend la lecture très plaisante. Cette simplicité dans l'écriture ( qui n'enlève rien à sa qualité ) offre la possibilité aux enfants de lire cette mini-série tandis que les adultes pourront aussi se plonger dans le récit avec plaisir. Il faut noter que la traduction est de très bonne facture et rend la lecture plaisante ( et c'est un lecteur VO qui parle ! ).

    Skottie Young pour sa part parvient grâce au Magicien d'Oz à nous montrer tout son talent. Il arrive grâce aux dessins à rendre le scénario encore plus fort et prenant. Chaque planche est d'une très grande beauté et les décors laissent une forte impression. Je pense par exemple à la cité d’Émeraude qui est à couper le souffle. Les personnages ne sont pas en restes avec des visages très expressifs qui ajoutent leur dose d'humour au titre. Les dessins sont en général très enfantins sans jamais êtres puérils. Il faut aussi saluer Jean-Francois Beaulieu le coloriste qui nous livre un travail de qualité. Les sont grâce à lui très colorés et le coté merveilleux du pays de Oz en est décuplé.

    Le magicien d'Oz est donc une réussite totale. Un scénario respectueux de l’œuvre originale mais qui trouve sa propre identité, des dessins somptueux complétés par une colorisation réussie et surtout une grande accessibilité qui permettra aux enfants et aux adultes de se plonger dans ce récit mythique. Cette adaptation du magicien d'Oz est tout à fait honorable et peut donc se placer aux cotés du film musical. Vous l'aurez comprit, à l'heure des fêtes de fin d'années, ce livre fera un beau cadeau pour les petits ou les grands.

    Cyborgwolf


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     /! Lecteurs VF attention cette critique risque de vous dévoiler une partie de l'intrigue développée dans la série. La critique contiendra aussi des spoils sur le déroulement de Avengers vs X-Men. Vous voilà prévenus ! /!

    Avec l'arrivée de Marvel Now, Marvel permet à ses séries de se terminer pour laisser place à d'autres. Bien que ce ne soit pas le cas de Wolverine and the X-Men, le pas tout à fait relaunch permet de conclure la première année de la Jean Grey School.

    La série Wolverine and the X-Men faisait parti des bonne surprises de l'année. Après les événements de schism. Wolverine alors en conflit avec Cyclope décidait de créer sa propre école de mutants dont le nom est un hommage à Jean Grey. La série combinait humour et passages légèrement dramatiques. Le tout était parfaitement mené et lors de AvX, WATXM faisait parti des meilleurs ties-in d'event depuis longtemps.

    Alors la conclusion est-elle à la hauteur de la qualité globale de la série ? La deuxième année commence-t-elle bien ? C'est ce que nous allons voir.Le numéro 18 ( dont la couverture n'a absolument rien à voir avec le contenu ) est coupé en deux parties qui s'alternent : La première reprend globalement la fin du combat contre Vengeurs / Mutants contre Scott en phoenix. Le point de vue est centré sur Xavier en particulier, son affrontement final et les conséquences que l'on connaît.

    La seconde partie se concentre sur l'école et plus particulièrement la relation Idie / Broo. Dans ce numéro la jeune Idie change totalement de comportement et devient plus extravertie. Elle va par exemple faire le mur ( certes, pour aller à l'église ) ou encore inviter Broo au «  bal de fin d'année ». Broo deviendra suspicieux et trouvera même la raison du changement de comportement d'Idie.

    Ce numéro ne change pas la formule de la série. L'humour est en effet toujours présent. Malgré tout, comme il est lié à AvX, une certaine dimension dramatique s'installe avec le dénouement du crossover. Le mélange est toujours aussi habile et au final on a envie de connaître la suite que l'on soit sur le champ de bataille ou dans l'école même. On a même le droit à une fin vraiment triste et qui prend tout le monde de court. On peut aisément dire que ce numéro 18 conclue de bien belle manière une série qui a été vraiment très bonne.

        

    Le numéro 19 s'inscrivant dans le Marvel Now commence à l'aube de la «  nouvelle année scolaire ».

    Tout d'abord Kitty cherche de nouveaux professeurs ce qui va donner lieu à des scènes particulièrement hilarantes. Les entretiens sont absolument délirants et l'esprit de la série est bien retransmit. Mention spéciale à un certain postulant qui est juste génial et l'apparition d'un personnage culte. Ces entretiens finissent sur une note vraiment intéressante qui peut apporter beaucoup de choses par la suite. Nous avons aussi un focus sur Wolverine qui va chercher les responsables de ce qui s'est passé à la fin du numéro 18 tandis que Hank va tenter de « résoudre le problème engendré ». On aura aussi le droit à quelques passages sur Angel qui sont eux aussi plutôt sympathique et drôles.

    Globalement l'épisode est plutôt bon, toujours aussi drôle avec certains passages un peu plus sérieux liés à l'événement du numéro précédent. On apprécie donc le « retour » de la série ( qui ne s'est en fait pas arrêté ) et on attend de voir la suite avec plaisir.

    Cyborgwolf

          


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