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    Dans les années 40, Steve Rogers et James Barnes portaient les costumes de Captain America et Bucky. Pourtant en pleine seconde guerre mondiale, Captain America et Bucky sont présumés morts au combat. Ne voulant pas que la mort du super-soldat affecte le moral de ses troupes, le président Roosevelt décide de faire porter le «  costume » de Captain & Bucky par deux nouvelles personnes : William Naslund et Fred Davis. Mais Will Naslund est aujourd'hui décédé et seul Fred Davis l'ancien Bucky reste pour raconter leur histoire. Pendant ce temps un ancien super-vilain refait surface en tentant d'assassiner Davis.

     

    Le scénario écrit par Ed Brubaker se divise en deux parties. Les scènes de souvenirs vécues par Fred Davis et les scènes vécues à notre époque. On enchaîne flashback et scène d'aujourd'hui avec une certaine fluidité qui rend le récit agréable à lire. Les moment de vie dont se remémore Fred Davis sont d'ailleurs particulièrement réussies. Tout d'abord l'époque est assez bien retranscrite. Cette ambiance est appuyée par les couleurs utilisées. Cependant on note que toute l'intrigue qui se situe de nos jours est plus faible que les scènes d'époque. L'histoire est « too munch » et le coté récit d'espionnage ne rend pas très bien. On sent que sur ces passages l'auteur à voulu trop en faire même si ce n'est pas à proprement parler mauvais.

     

    Coté dessin le constat est très variable. Globalement Francesco Francavilla ne livre pas ici son meilleur travail. On se retrouve au final avec des scènes assez brouillonne où on fait la différence entre certains personnages avec difficulté. Le récit perd de sa force à cause des dessins et on a du mal à rentrer dans l'histoire.

     

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    L'album contient aussi une histoire de 1977 qui est un «  what if » c'est à dire une histoire alternative. Ce récit prend le parti de se demander ce qu'il se serait passé si l'équipe des défenders ne s'étaient jamais séparés. Cette histoire est assez anecdotique et le dessin d'époque est très commun à ce qui se faisait dans l'industrie. Il n'y a donc pas grand chose à dire sur cette partie.

     

    En conclusion, on peut dire que cet album n'est pas indispensable. Le plot de départ n'est pas mauvais mais les quelques faiblesses de scénario et le dessin ne faisant pas du tout honneur au travail de Brubaker peuvent être un frein. Au final il est préférable de se contenter de la série principale de Captain America toujours écrite par Ed Brubaker.


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       Ultimate Universe 2

       Juillet 2012 - 5.70€ 

      Contient les épisodes US : Ultimate Comics Spider-Man #3-4, Ultimate Comics X-men #3-4, Ultimate Comics : The Ultimates #3-4

     

     

     

    Dans le flot des publications de Panini, il y a du très bon, du bon et du médiocre (cf. Spider-man#1). Ultimate Universe touche le haut du panier en proposant 3 séries de l'univers Ultimate, à savoir Spider-Man, X-men et les Vengeurs.

    La revue commence fort, puisque le traditionnel édito de Christian Grasse est précédé d'un couplet de la magnifique chanson de Bob Dylan, « With God on Our Side ». Que vient faire le chanteur dans cette galère, me direz-vous ? Attendez de lire la suite.

     

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    On à beau dire, l'Histoire avec un grand H à une forte tendance à se répéter, et Ultimate Spider-Man ne fait pas exception à la règle.

    Dans les épisodes 1 et 2, on découvrait Miles Morales, ce jeune New-Yorkais afro-américain. On fait la connaissance de sa famille et de son meilleur (et visiblement unique) copain, Ganke, une caricature de nerd asiatique. Piqué par une araignée radioactive chez son oncle, il s'évanouit et, à son réveil, découvre quelques pouvoirs légèrement différents de ceux de Parker : possibilité de se confondre avec le décors et d'envoyer une décharge électrique lorsqu'il est menacé.

    Le décors étant posé, la série peut maintenant se concentrer sur les motivations et les états d'âme de Miles. Visiblement réticent à utiliser ses nouveaux pouvoirs, il en aura néanmoins vite l'occasion lors d'un sauvetage qui rappelle fortement une scène du Spider-Man de Sam Raimi. S'en suit l’événement déclencheur, la douce et cruelle ironie du sort qui va bouleverse sa vie : Miles assiste en direct à la mort de Peter lors de son ultime combat. Et il se sent coupable de n'avoir pas utilisé ses pouvoirs pour l'aider.

    Vous commencez à voir le parallèle avec Parker ?

    Loin de faire face à un nouveau Spidey, j'ai surtout la sensation d'avoir une version 3.0 du super-héros. C'est à peine si Peter ne lui murmure pas qu'un grand pouvoir implique de grandes responsabilités avant de casser sa pipe. Pourtant, la série est prometteuse, et simplement parce que c'est Bendis au scénario. La fin laisse également présager quelque chose d'intéressant : alors qu'il prend son pied à se balader dans New-York dans le costume du défunt Spidey, il fait la rencontre de Spider-Woman qui semble trouver la plaisanterie de mauvais goût et qui pose une question fatidique : « Toi, tu crois que tu es qui ?! ». La question de l'identité est soulevée, on peut décoller. Du côté du dessin, Sara Pichelli réalise un travail magnifique qui colle parfaitement à l'univers Ultimate. Que dire à part que j'adore cette série et que j’attends la suite avec impatience ?

     

     

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    On enchaîne avec les X-men. Pour rappel, dans l'univers Ultimate, les mutants ne sont pas un « dérivé » naturel de l'homme, ils sont une création du gouvernement américain dont le premier spécimen n'était autre que Wolverine.

    3 histoires se déroulent en parallèle.

    D'un côté, on retrouve le fils de Magneto, Pietro Lehnsherr alias Vif-Argent qui vient proposer son aide à la maison blanche. Afin de mieux maîtriser le « problème » mutant, il leur offre ni plus ni moins que le cérébro, qui dépasse de loin les technologies du S.H.I.E.L.D. en matière de traque de mutants.

    On croisera également la route de William Stryker Jr., fanatique religieux ayant perdu ses proches lors d'une attaque de Magnéto. Prédicateur aux allures de sentinelles, il use et abuse de références religieuses pour convaincre les foules que la création mutante est un pêché.

    Enfin, on suit un groupe de mutants se protégeant du massacre organisé par Stryker. Une fine équipe composée de Bobby Drake (alias Iceberg), Johnny Storm (la Torche), Kitty Pride et Malicia. Ils rencontreront Jimmy (le fils de Wolverine), fugitif d'un centre pour mutants, ainsi qu'un jeune garçon accompagné d'une étrange créature, son frère Joshua. Alors que Jimmy réclame leur aide pour aller sauver les mutants et combattre Stryker, Kitty est la seule à refuser, insistant sur le fait que Peter Parker (qui est mort il y a peu, rappelez-vous) aurait préféré qu'ils se cachent et ne risquent pas leurs vies. Elle restera cachée dans les égouts avec le jeune garçon pendant que les autres partiront aider les mutants. Un flash-back nous apprend alors que Malicia aurait assisté à une messe de Stryker en demandant à être pardonnée...

    Ultimate X-men reprend le thème classique de l'opposition mutants/humains, en y ajoutant cette fois la dimension religieuse. Et c'est là que les paroles de Dylan prennent leurs sens : on peut justifier à peu près tout et n'importe quoi « avec Dieu à ses côtés » (et l'Histoire nous l'a montré à plusieurs reprises). La série se déroule dans un décors assez apocalyptique sur fond de guerre civile, et est de par le fait relativement sombre, impression renforcée par le dessin de Paco Medina. Personnellement, c'est ce que j’attends d'une série X-men. De l'action, des trahisons, de la manipulation... Une recette qui à fait ses preuves, mais c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs soupes, n'est-il pas ? On découvre les motivations de chacun dans de nombreux flash-back qui ne nuisent néanmoins pas à la qualité et au rythme du récit. Le découpage des planches renforce le dynamisme du titre.

    La série à de grandes ambitions et laisse entrevoir de grosses choses pour la suite. C'est pour moi la meilleure du bimestriel, celle qui justifierai presque l'achat de la revue à elle toute seule.

     

     

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    Dernier titre, The Ultimates, ou la version ultimate des Avengers. Autant le dire tout de suite, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux deux premiers épisodes, et les deux suivants ne me donnent pas envie de persévérer.

    Le pitch est très brouillon, aussi brouillon que les dessins de Ribic. Si le début partait dans toutes les directions, on se concentre ici sur l'assaut des vengeurs sur « la cité » des enfants de l'atome. De son côté, Thor découvre que c'est Reed Richards (Mr. Fantastic) qui est à l'origine de la destruction d'Asgard, et décide naturellement de venger la cité des Dieux.

    Des trois séries de la revue, c'est celle qui me paraît la moins développée. Aucun enjeux dramatique, des événements qui passent trop vite, c'en est lourd à lire. Si encore c'était beau, mais même pas... Bref, je ne vais pas m'attarder sur ce titre, j'espère simplement que le niveau remontera dans les prochains numéros.

     

    En conclusion: Ultimate Universe#2 est incontestablement une des meilleure publication de la Sandwicherie. Le rapport qualité/prix est imbattable, avec 2 épisodes de chaque série, ce qui nous revient à moins d'un euro par épisode. Si Ultimate Avengers rabaisse le niveau, les deux autres titres valent largement la peine. On peut également apprécier la qualité de la revue en elle-même, avec une couverture semi-rigide et un papier de qualité (et de jolies couvertures, ça paraît normal mais quand on voit ce qu'ils font sur certains mensuels...). Peut-être pas LA meilleure publication du moment, mais de loin une des meilleure. Si vous débutez dans le vaste univers des comics ou souhaitez simplement découvrir l'univers Ultimate, c'est l'occasion idéale. 

     

    DevilPoulet

     

    "One push of the button
    And a shot the world wide
    And you never ask questions
    When God's on your side"


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     Spider-man 1

      Juillet 2012 – 4.80€

      Contient les épisodes US: Avenging Spiderman#1 – FBCD 2011 – ASM #666 – ASM# 667 – Spider-man : you're hired  

     

     

     Récemment, on à eu droit avec Panini à un relaunch (une remise à zéro de ses parutions)  pour coller avec la sortie du film Amazing Spider-Man (que je vous conseille de foncer voir si ce n'est pas déjà fait). Derrière cette opération se cache un coup marketing censé attirer de nouveaux lecteurs. Ainsi, on hésite pas à relancer des titres déjà relancés il y a à peine un an comme le mensuel Avengers. Panini tente également de nous séduire en nous proposant un nouveau format « Plus de pages, plus de BD ! » pour un prix à peine augmenté. On passe ainsi, pour Spider-Man, de 96 à 112 pages, et de 4.10 à 4.80€. Effectivement, c'est séduisant, mais ces 16 pages supplémentaires valent-elles le coup ?

     

    C'est donc Avenging Spider-man qui ouvre le mensuel. L'épisode se déroulant après les événements de Spider-Island, on fait face à la première étrangeté de la logique éditoriale du magazine.

    Le récit s'ouvre In medias res, on retrouve Spidey et les vengeurs aux prises avec des ennemis sortis de nulle part. Parallèlement, une nouvelle menace s'en prend à New-York...

    Le premier constat, c'est que les « nouveaux lecteurs » sus-mentionnés se retrouvent au milieu d'un bordel sans nom. Le court édito de Christian Grasse nous à bien expliqué que Parker faisait désormais partie des vengeurs, mais rien de plus. Pourquoi Hulk est devenu rouge ? Qui sont ces ennemis ?

    L'épisode en lui-même est classique, mais très agréable à lire. La recette habituelle de Spider-man marche toujours : beaucoup d'action et de l'humour. Une fois n'est pas coutume, c'est J.J. Jameson qui sert de ressort comique et qui bénéficie des meilleurs répliques. Les situations s'enchaînent rapidement, le récit est court, le rythme soutenu. Un cliffhanger vient conclure ce premier numéro et, soyons honnête, il m'a donné envie de lire la suite.

     

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    Madureira fait un travail honnête au dessin si on ne s'attarde pas trop sur les visages (particulièrement celui de Thor).

     

    S'en suit ensuite l'épisode du Free Comic Book Day 2011. Encore heureux qu'il ait un lien direct avec Spider-Island, étant donné qu'il était à la base gratuit et qu'on nous le fait payer.

    Passé outre ce détail, c'est sympa à lire, l'ennemi est original (un singe aux allures de proxénète), et la fin annonce l'événement à suivre.

     

    Et finalement, le voilà, le très attendu (ou pas) Spider-Island. On nous offre donc le prologue suivi de la première partie de l'event.

    Je fais assez confiance à Dan Slott pour nous servir un truc épic et puissant. Et ça commence plutôt bien. Pour ceux qui n'auraient rien suivi, le chacal balance sur la ville des punaises qui transmettent les pouvoirs de Spidey aux habitants. Imaginez une ville entière remplie de super-héros en puissance, ça devient vite l'anarchie. Et imaginez-vous vous même dans la situation des habitants, que feriez-vous ? Combattre le mal ou aller piller un magasin de jeux-vidéos ? Une bonne partie des contaminés va naturellement se porter vers le deuxième choix et foutre le boxon dans la ville.

     

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    Ces deux épisodes sont très denses, on à une énorme quantité d'informations et de personnages.

    Un bon point à noter : tante May se barre enfin de la ville et va (espérons-le) arrêter de se faire kidnapper pour-un-oui-pour-un-non.

    Humberto Ramos assure aux dessins, comme d'habitude. Comme je l'ai dit, c'est très dense, il y a beaucoup d'éléments dans les cases, mais certaines page sont magnifiques (l'entraînement au combat, la ville aux teintes dorées...).

    Rien à dire pour l'instant sur Spider-Island, c'est un événement à grande ampleur, va y avoir de l'action, des répercussions,  ça va être le bordel, Peter va être dépassé, ça s'annonce bien.

     

    Enfin, le mensuel se conclut sur un épisode totalement hors-sujet. On nous présente en 10 pages l'équivalent New-Yorkais de notre Pôle Emploi national, en mettant bien en avant l'efficacité du truc. Un épisode complètement WTF donc pour nous, petits français. On notera l'apparition du Vautour, qui repartira aussi vite qu'il est arrivé. Bref, peu d'intérêt pour ce one-shot (publiée à l'origine dans le New-York Daily News) à moins peut-être d'avoir pour but de « renforcer l'immersion » d'une revue à l'américaine...

     

    En conclusion : cette première mouture du « relaunch » Paninien laisse à désirer. Sur les 5 épisodes que l'on nous vend, l'un est gratuit, l'autre pratiquement. On peut aussi critiquer le choix de publier une histoire qui se déroule après l’événement principal de ce relaunch, ou le choix des couvertures (on notera la présence assez inutile d'une variant cover) assez moches (et qui s'applique à la plupart des revues du relaunch). Sans parler du contenu, le travail éditorial est abberant tant il se fout de la gueule du lecteur. C'est bas de faire ça, mais lorsque l'on compare avec la qualité des titres d'Urban Comics, c'est du travail d'amateur. De plus, je sais que Panini peut faire bien mieux sur certaines parutions en proposant des revues cohérentes (si si, je vous jure). Je pense par exemple à Marvel Knight ou Ultimate Universe dont les reviews viendront bientôt.

    Point positif, on nous recyclera pas des épisodes gratuits dans le numéro 2, on aura droit à 3 parties de Spider-Island et aux deux dernières parties du team-up Rulk/Spidey d'Avenging Spider-man.

    L'avantage de cette revue, puisqu'il y en a quand même un, c'est évidemment le prix : 4.80€ pour 5 issues, ça nous fait moins d'un euro par numéro et ça vaut le coup quand on voit le prix des parutions VO.

     

    DevilPoulet


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  • " Die Stärke der Staaten beruht auf den großen Männern, die ihnen zur rechten Stunde gebohren werden " ( la force d'une nation est basée sur de grands hommes nés au bon moment ) - Friedrich II

     

    Joe Simon et Marvel ( à l'époque Timely ) pour contrer DC et son célèbre héros de la nuit réfléchissaient à un moyen de créer un personnage charismatique et qui marquerait les esprits.

    Pour cela ils partirent sur l'idée qu'il était nécessaire de créer un méchant charismatique qui donnera lieu à un héros opposé qui le combattra. Cette formule est par exemple vraie pour Bob Kane lorsqu'il créa Batman : Le personnage devenait alors moins important tant la galerie de vilains était développée et intéressante.

     

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    C'est donc dans le numéro 1 de Captain America que l'on découvre plusieurs personnages importants tel que Bucky ou encore Red Skull, général nazi sous les ordres du führer. En plus de combattre Red Skull, Captain America combattait aussi Hitler qu'il rencontre dans l'un des numéros.

    Cela permettait avec la naissance du conflit européen de mettre en lumière la menace pesant sur les juifs et la possibilité d'une guerre pour les Etats-Unis d'Amérique.

    Captain America s'arrêtant dans les années 40 à cause de problèmes internes à Timely il n'y a pas de gros développement de personnages. Le héros est ressuscité dans les années 60 avec ses anciens ennemis donc Red Skull un peu plus tard.

    Red Skull aussi connu sous le nom de Johann Schmidt ( ce n'est pas sa première identité mais Timely gardera celle-là ) est donc un général nazi créé dans les années 40 pour mener la vie dure au Captain et son acolyte. Il sera un personnage récurent dès 65 année de son retour qui fera tout pour créer un monde à son image, détruire les «  chiens de capitalistes américains » et bien d'autres projets fantastiques. Red Skull est notamment le méchant principal du film Captain America the First Avenger incarné ( avec brio ) par Hugo Weaving.

     

    C'est début 2011 qu'est sortie la mini série Incarnate retraçant l'histoire de Johann Schmidt de son enfance à son entrée chez les nazis. Ici point de super-héros de pouvoir démesurés ou d'actions fantastiques. C'est la vie d'un jeune homme grandissant pendant l'arrivée au pouvoir d'Hitler qui nous est contée. Toute la première partie de la vie de Schmidt est retracée ici, de son enfance à son adolescence puis le début de sa vie d'adulte.

     

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    Greg Pak ( l'auteur de la très estimée série World War Hulk ) nous livre ici une histoire saisissante qui peut être un véritable choc pour les lecteurs de comics non habitués à de tels histoires . Très bien écrite elle nous plonge au cœur des années 30/40 dans une Allemagne en proie à la pauvreté , au chômage et à l'antisémitisme naissant. L’Histoire est très bien respectée et on suit très facilement le parallèle entre la vie de Johann et les faits historiques. On ressent très bien le coté psychopathe du personnage et chaque page est une véritable montée dans l'horreur.

    Coté dessin Mirko Colak ( Secret Warriors ) nous offre des dessins plongeant parfaitement dans l'ambiance de l'époque que ce soit au niveau des couleurs que des visages transmettant les émotions des différents protagonistes rencontrés. Mentions spéciale aux covers des 5 numéros faits comme des affiches de propagandes d'époque qui sont absolument magnifique et qui renforcent l'ambiance du récit.

     

    Au final, Red Skull Incarnate est un achat indispensable pour peu que vous appréciez l'univers de Captain America ou le personnage de Red Skull. Cet album peut aussi être acheté pour le coté historique du récit et ne rebutera pas les personnes ayant des difficultés à rentrer dans l'univers des super-héros. De plus cet album coûte environ une dizaine d'euros ce qui est une bonne affaire si vous n'avez pas envie de dépenser énormement dans un album.

     

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