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    En cette fin de mois d'Octobre, nous sommes à la fin de l'univers Marvel tel qu'on le connait. Et oui, c'est dans quelques jours maintenant que va officiellement commencer le Marvel Now ( même si Uncanny Avengers est déjà sorti ). Et cela amène donc plusieurs nouvelles dont une que je juge catastrophique pour Marvel. L'arrêt de la série Captain America par Brubaker. C'est donc dans ce contexte un peu morose que sort l'album numéro 3 de la « nouvelle » série Captain America by Brubaker continuant ainsi tout ce qui a été développé sur le combat global contre l'Hydra.

    Captain America #11-#14

    Un mystérieux assassin, The Scourge élimine des témoins placés sous protection par le S.H.I.E.L.D. Ces témoins ont tous une même chose en commun : leur passé. Alors que le nombre de morts augmente dramtiquement, Captain America décide de mettre un terme au massacre et par la même occasion d'arrêter une fois pour toute le tueur. Mais Roger devra faire face à une révélation qui pourrait le chambouler. Qui est donc ce tueur ? Et quelles sont ses motivations ?

    Brubaker continue à nous servir un Captain America aux portes du roman d'espionnage avec des intrigues amenant leurs lot de mystères et de personnages dont l'identité est tenue secrète. Ces 4 numéros ne dérogent pas à la règles. Ici l'intrigue se concentre surtout sur la pseudo enquête pour découvrir l'identité du Scourge, ses motivations et surtout pour qui il travaille si jamais il travaille pour quelqu'un. On a donc un scénario film d'action/ film d'espionnage qui marche très bien. Ainsi même si elles sont convenues, on prendra plaisir à découvrir les révélations sur l'identité du tueur.

    Les alliés de Cap' sont eux aussi bien traités et il est agréable de revoir certains protagonistes en action. De plus on voit que Brubaker utilise toute la mythologie de Roger avec ses anciens ennemis, ses alliés et ses vieilles aventures pour arriver à nous en donner une inédite et bien ficelée.

    On a donc affaire à un récit tout à fait classique mais qui rempli bien son contrat. De plus cette histoire peut se lire sans avoir lu le début de la série. On a quelques références aux événements précédents mais cela ne généra pas la compréhension de l'histoire.

    Enfin, et cette fois pour le coté historique et informatif, l'album présente un vieux numéro de Captain America, le 328 donc pas écrit pas Brubaker. Ce numéro permet à ceux qui ne connaissent pas tout de l'univers de Captain ou ceux qui auraient un trou de mémoire de comprendre la fin du récit. Pour ne pas spoiler je ne dévoilerais pas de quoi ce numéro 328 parle mais je peux néanmoins dire qu'il n'apporte pas grand chose à part de comprendre certaines petites choses. On le lira donc en diagonale ou on le passeras tout simplement.

       

    Coté dessin on retrouve cette fois Patch Zircher dont le travail m'était inconnu. Autant le dire tout de suite, les dessins sont excellents.

    Les personnages sont très bien représentés. Que ce soit les vilains ou les héros, Zircher a réalisé un travail vraiment bluffant. Pour Roger le costume est à certains moments saisissant de réalisme. La texture du matériaux du masque laisse parfois le lecteur s'attarder plusieurs secondes sur une case pour se dire «  ah ouais quand même ».

    Les environnements sont eux aussi plutôt bien fait, l'ensemble est assez sombre ( dans la mesure du raisonnable pour du Captain America ) et cela colle très bien à l'ambiance film d'espionnage insufflée par Brubaker. Les scènes d'actions ne sont pas en reste. L'ensemble est assez bien traité et les personnages sont vraiment crédibles en combat. Bref coté dessin c'est un sans faute et il est assez dur de se dire que l'on va avoir Romita Jr sur Cap dans très peu de temps.

    Au final c'est encore une fois un récit de très bonne qualité que nous propose Ed Brubaker. Une histoire simple mais efficace, de l'action, des révélations et le tout servi par des dessins de très bonne qualité. Il serait donc dommage de passer à coté. On attend maintenant la fin de l'ère Brubaker avec une certaine tristesse mais un peu d'impatience pour savoir ce qu'il nous a réservé pour la fin de son « règne ».  

    Cyborgwolf


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    The Walking par Teltale Game sorti en dématérialisé cette année aura le droit à sa version boite !

    Encensé par la critique depuis le premier épisode The Walking Dead s'apparente à un point & click où les actions du joueurs ont une très grande importance pour la suite des aventures. Le jeu sera donc disponible en boite en décembre aux USA. 

    Notons que le pays de l'oncle Sam aura le droit à une version collector particulièrement alléchante. En effet celle-ci contiendra non seulement le jeu mais aussi le compendium 1 reprenant les 48 premiers numéros de a série ( c'est à dire les 8 premiers tômes, se terminant sur l'apogée du comics ) et un artbook pour seulement 69$ ( soit un peu moins en euros si vous le prenez en import ). Le jeu seul lui fait 30$. 

     

    L'affaire de décembre voire de l'année ? Cela se pourrait bien ! 

     

        


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  • Et voici la première Bande annonce officiel d'Iron Man 3. On peut dire que le passage de Nolan sur Batman aura rendu tous les plus sombres et en difficultés, Marvel comprit.

    Rendez vous le 1er mai 2013

     

     

     


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    Dans sa jeunesse, Grant Morrison a admis avoir dévoré tous les ouvrages de fantasy qui lui passaient sous la main, Tolkien (Le Seigneur des Anneaux), Howard (Conan le barbare) et j’en passe… Malgré ça, il n’avait encore jamais écrit de comics du genre, c’est maintenant chose faite avec Joe the Barbarian ! Cependant, ça reste du Morrison, c’est donc de la fantasy bien perchée et très différente des œuvres classiques du genre, et ça, on peut s’en apercevoir dès le début…

     

     
    Joe the Barbarian - Cover

    Couverture de Joe l’aventure intérieure

    On commence donc l’histoire accompagné de Joe, un jeune adolescent solitaire, plein d’imagination, possédant une particularité dont on se passerait volontiers : l’hypoglycémie, élément clé du récit. Vivant seul avec sa mère depuis la mort de son père, il est souvent amené à rester seul chez lui et doit donc bien veiller à prendre du sucre régulièrement pour éviter les crises. Evidemment, notre héros va devoir faire face à cette maladie suite à un accrochage avec quelques brutes. Joe finit par oublier de prendre une dose de sucre avant de s’endormir…et se réveille entre hallucination et réalité. Propulsé dans un monde imaginaire qu’il devra sauver, l’adolescent devra se rendre en parallèle dans la cuisine afin de combler son manque de glucides pour ne pas empirer sa situation. Lors de cette soirée orageuse, le lecteur aura l’honneur de suivre Joe dans son aventure. Accompagné par Jack, son fidèle rat, il affrontera bien des menaces, réelles ou non pour sa survie mais aussi pour celle de son monde.

     

    Joe the Barbarian - Hallucination

    Le voyage commence pour Joe, préparez-vous à être envoutés !

     

    Tout au long de ce récit fantastique, Grant Morrison replonge dans les méandres de l’enfance et nous y emmène avec lui. Dépeignant avec brio les rêves et les peurs de nos jeunes années, il ouvre une porte sur un monde merveilleux et perdu au fin fond de notre imagination infantile. Je vous assure, cherchez bien et vous retrouverez tous cet univers magique où vous avez vécu toutes vos premières aventures. Souvenez-vous en, ces épopées, pleines de pirates, de chevaliers, de robots ou de super-héros… Et bien, suivez Joe et vivez les !

    La patte de cet auteur talentueux et toujours surprenant réussit à réveiller en nous une flamme disparue ou diminuée depuis bien longtemps, avec une douceur nostalgique et poétique, celle des rêves, peuplés de paysages éblouissants, de machines volantes et de créatures incroyables et on se laisse emmener par Morrison tout au long du voyage, émerveillés, impatient de connaître le sort de Joe en regrettant presque que le temps passe si vite pendant cette lecture. Un autre point fort du scénario réside dans la connexion des deux aventures de Joe. En effet, on peut voir l’influence du monde réel, que cesoient les objets ou les évènements qui s’y produisent, sur les hallucinations de l’adolescent.  Cela renforce la cohérence du récit et rappelle les véritables enjeux de l’histoire au lecteur tout en éclaircissant petit à petit le bout du tunnel dans lequel l’auteur nous promène intelligemment.

    La construction du récit, l’élément le plus risqué dans ce genre de double histoires reste malgré tout très claire, compréhensible et sans aucune longueur. Et maintenant, vous pensez retourner en enfance uniquement grâce à Grant Morrison ? Attendez voir les planches sublimes de Sean Murphy…

     

     

    Joe the Barbarian - Bedroom

    Avouez, on a tous rêvé d’une chambre comme ça…

     

    En les admirant, on sent bien que les deux auteurs travaillaient totalement ensemble, l’un sublimant le talent de l’autre. Les dessins de Sean Murphy illustrent parfaitement le récit imaginé par Grant Morrison et on se rend compte très vite que l’auteur n’est pas le seul à être retombé en enfance. On sent bien que Murphy s’éclate en dessinant tous ses fantasmes d’enfant, comme la chambre ci-dessus - il l’a d’ailleurs avoué dans une interview publiée dans les pages bonus de l’édition Urban Comics ! - mais aussi les jouets de Joe qui n’ont pas été choisis au hasard et permettent au lecteur d’encore plus s’identifier et accompagner l’équipe dans cette grande aventure avec joie. Si vous ne voyez toujours pas de quoi je parle, regardez les génériques de vos dessins animés préférés voire oubliés d’il y a 15 ans, vous serez très vite touchés par ce sentiment incomparable qui nous accompagne tout au long de ce comics.

     De plus, le dessinateur dévoile ici, pour notre plus grand plaisir, toute l’étendue de son talent. Il illustre ainsi merveilleusement bien le malaise ambiant et multiple du récit - celui bien réel de Joe, les problèmes financiers de la famille, la coupure de courant ou encore l’orage au dehors – avec des teintes très sombres dès le début nous servant des planches d’une obscurité poétique inouïe, notamment un superbe panorama de la rue de Joe sous la pluie au crépuscule. Afin d’imager un peu plus l’ambiance étrange, il utilise des plans et des angles de vue peu commun pour troubler l’esprit du lecteur, et croyez-moi, ça marche très bien !

     Mais ce n’est pas la seule particularité que Sean Murphy nous offrira, en effet, il aime aussi ajouter de petites cases de « transition » entre deux plus grosses, afin de focaliser le lecteur sur un détail particulier et de ne pas le perdre en route. Enfin, et j’ai gardé le meilleur pour la fin, il nous gratifie de magnifiques splash pages, fourmillant de détails et de références en tous genres, provocant une immersion totale du lecteur, le laissant totalement rêveur. Ca faisait un bon moment que je ne m’étais pas attardé autant sur les dessins d’un comics et là, je suis resté littéralement scotché sur chacune de ces doubles pages pendant cinq minutes…

     

    Joe the Barbarian - Bus

    Vous avez déjà vu un trajet de bus aussi sombre vous ?

     

    Pour finir, je vais tout vous avouer, quand j’ai vu le pitch de Joe the Barbarian sur différents sites, je n’ai pas été plus emballé que ça et je ne savais surtout pas à quoi m’attendre. Cependant, les différents avis que j’ai pu lire à droite et à gauche m’ont convaincu et je l’ai acheté le jour de sa sortie en France…et je l’ai dévoré ! Un scénario envoûtant et des planches sublimes, que demandez de plus ? Ce comics poétique,  magique et brillant vous rendra nostalgique. Vous ferez un voyage dans le temps au cœur de votre enfance et vos rêves les plus fous reviendront à la surface. Après tout, la presse généraliste aime nous qualifier, nous les lecteurs de comics, d’ «adulescents », donc ne vous inquiétez pas, le voyage ne sera pas si long ! Et si vous pensiez que le trajet de votre chambre à votre cuisine était fastidieux, attendez de voir celui de Joe, accompagnez le…

     

    Joe the Barbarian - Splash page Jouetville

    …et laissez vous envoûter

     

    PS : Félicitations au Comics-Corps qui fait appel à des guests de qualité pour des titres d'exception 

     

     

    2xR


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  • Alors que nous sommes définitivement entré dans le mois halloweenesque et que le Zero Month de DC est maintenant terminé, il est temps de voir ce que ces titres « spéciaux » valent réellement. Bien entendu les 52 titres ne seront pas tous critiqués, et comme l'indique le titre, les reviews seront «  flash » ce qui veut dire qu'elles ne seront pas autant développées qu'à l'accoutumée. De nouveaux titres seront ajoutés donc si vous ne voulez pas en rater, revenez régulièrement.

    Earth 2 :

    Ce numéro nous plonge en pleine guerre contre l'armée d'Apokolips envoyés par Darkseid. On y découvre comment les héros ont combattus avant les événements du numéro #1 et son lot de drames.

    Un numéro au rythme effréné, aux combats dantesques le tout servit par des dessins vraiment très beaux faisant penser ( à moindre échelle ) à du Alex Ross sur certains plans. Certains plans de ce numéro font d'ailleurs penser aux différentes représentations d'Apokolips du passé.

     

    Aquaman :

    Retour sur le passé d'Aquaman. Ici pas d'enfance : on commence directement à l'adolescence d'Arthur Curry prenant conscience de sa destinée alors que son père vient de décéder.

    Ici la quête du passé d'Aquaman se suit avec intérêt. Il rencontrera différents personnages qui l'aideront ( ou pas ) à trouver Atlantis son royaume supposé. En plus d'être très bon scénaristiquement, les dessins arrivent à nous plonger au sein du récit. De plus la dernier page est d'une beauté qui soufflera les lecteurs.

     

    Superman :

    Krypton. Juste Krypton comme on nous l'a servi environ 379 fois depuis la création du personnage. On aime ou pas, mais on ne pourra pas nier que le classicisme à la limite du chiant qu'est ce numéro. C'est à peut près beau, mais les couleurs sont assez spéciales. Au final on ne retiendra pas grand chose de ce numéro à part un bon «  encore Krypton le mois prochain ? Oh non ! »

     

        

    Swamp Thing :

    Ici pas vraiment d'origines . C'est de The Rot dont il est question. On suit sa quête de destruction du Green et du Red. Un numéro gore et malsain comme on en a l'habitude depuis un certain moment. Il risque encore de diviser, mais on ne peut pas nier sa qualité.

     

    All Star Western - Jonnah Hex :

    Dislamer : Qu'on le dise tout de suite, All Star Western je m'en fou. C'est simple, à la vue des nombreuses séries que proposes DC j'ai tout simplement pas le temps de me consacrer à celle là. Donc je n'y connaît pas grand chose pour ce relaunch. Malgré tout quand j'ai vu que ce zero touchait aux origines de Hex, là j'étais intéressé.

    Et les origines sont bien traitées. On suit plusieurs moments de la vie de ce « héros » de sa petite enfance à son adolescence. Et le moins que l'on puisse dire est que sa vie était mouvementée.

    C'est donc un numéro correct qui ne restera pas dans les mémoires mais qui se laisse lire.

     

                  

    Worlds' Finest Hunter Power Girl :

    Ici Levitz nous raconte la rencontre entre Robin et Supergirl de terre 2. Faisant toujours lien avec Earth 2, on suit tout d'abord un moment crucial ( ou pas ) de la vie des deux héroïnes avant leurs rencontres. À mon sens, la partie concernant Selina est beaucoup mieux traités que celle de Kara qui est au final sans réel intérêt. On aura même le droit à une fin assez tragique. Coté dessin, c'est le même constat. La partie concernant Power Girl est vraiment très pauvre et Superman est vraiment... Laid.

     

    Catwoman :

    Un numéro qui laisse perplexe. Nous sommes à différents moments de la vie de Selina Kyle qui est à la recherche de sa véritable identité. On y voit son passé de voleuse qui diffère quelque peu de ce connaissait d'elle. Le récit est assez confus et on arrive difficilement à s'imprégner de l'histoire.

    Heureusement les dessins d'Adriana Melo rattrapent un peu le tout en nous livrant des visages vraiment convaincants.  

     

     

    Red Lantern :

    Ce numéro 0 est l'occasion de revenir sur la raison de la haine pure d'Atrocitus. Après que sa famille et sa planète entière fut assassinée par les Manhunter ( l'armée des guardians ) il deviendra un être de pure haine dont le seul but est de tuer les guardians.

    Bien que les origines du red lantern soient souvent reprises que ce soit dans War of Green Lantern voire dans les premiers numéros de Red Lantern ( du New 52 ), l'intérêt est de voir l'initiation d'Atros devenu Atrocitus le destructeur que l'on connaît aujourd'hui. Un numéro qui ravira les amateurs des Red Lanterns.

     

    Team 7 :

    Face à l'émergence de super-héros comme Superman, Wonder Woman et d'autres Metahuman, le gouvernement américain décide de créer une équipe de « prévention » pour régler certains conflits.

    Ici on a une équipe que l'on pourrait comparer à celle du film the Expendables. Des soldats badass qui risquent de tirer dans le tas pour combattre des êtres surpuissants. Ce 0 est un numéro d'introduction qui permet de se familiariser avec les membres comme Deathstroke ou Grifter. Si vous aimez ce qui est bourrin, vous apprécierez.

     

    Sword of Sorcery :

    Amy Winston est une ado vivant sur la route avec sa mère. Sa vie n'a jamais été normale et elle n'a jamais eu le temps de se faire de véritables amis. À l'aube de ses 17 ans, cela ne semble pas aller en s'améliorant alors qu'elle va découvrir son véritable destin.

    Titre totalement «  girly », Sword of Sorcery fait penser aux séries animées pour filles des années 90 avec une héroïne en marge qui va soudain devenir une guerrière/princesse/déesse ( rayez la mauvaise proposition ). Et bizarrement, ça fonctionne assez bien. Le coté médiéval qui arrive au fil de ce numéro semble assez bien traité, l'action est présente et ce n'est pas vraiment moche.

    On a le droit à un backup de Beowulf le guerrier vivant dans un monde apocalyptique sommé par le roi de débarasser le royaume de Grendel. Un peu moins passionnant, on attend de voir la suite pour se prononcer définitivement.

         

     

    Flash :

    Francis Manapul revient sur les origines de Barry Allen ( que l'on retrouve déjà en partie dans Flashpoint ). Alors que sa mère meurt pendant son enfance et que le meurtre est mit sur le dos de son père, Barry va devenir membre de la brigade scientifique de la police pour tenter d'innocenter son père. La suite on la connaît ( et si c'est pas le cas lisez donc ce numéro ).

    Très classique mais toujours intéressant ce numéro nous montre le passé d'Allen et comment il a vécu ses années difficiles sans parents. Coté graphique, le style fonctionne toujours aussi bien.

     

    Cyborgwolf


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