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    Alors que la seconde partie du film d'animation The Dark Knight Returns ( basé sur le comics du même nom de Monsieur Frank Miller ) est sorti il y a peu,  Nerdist vient de mettre dévoiler le premier trailer du prochain film d'animation mettant en scène le boy-scout préféré de l'Amérique : Superman Unbound.

    Annoncé en Octobre 2012, ce nouveau film mettra superman aux prises avec Brainiac le collectionneur de monde. Superman tentera de sauver la Terre de ce monstre. Actuellement aucune date n'a été communiqué 

    Le film s'inspire en grande partie du run de Geoff Johns paru en 2008 dans les 866 à 870 et il n'y a pas à dire, le trailer montre

    qu'encore une fois DC sait y faire coté animation !

    Sourceur: Nerdist

    Cyborgwolf


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  • 9782809429633

    C'est sur Twitter ( @BrianMBendis ) que Brian Bendis a annoncé en réponse à un fan que le crossover entre l'univers Ultimate et la Terre 616 aurait bien une suite. Pour le moment aucune date n'a été donnée mais on ne doute pas que Marvel risque de teaser très vite. La question est de savoir
    comment vont-être gérés les événements du dernier Amazing Spider-Man et de la nouvelle série Superior Spider-Man.

    Pour rappel Spider-Men a commencé en Mai dernier aux USA et Panini Comics le publieras en une fois le 15 février dans le Spider-Man Hors-Série 1.

     

     
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    Cyborgwolf
     
     
     
     
     

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  • Les Fantastic Four n'ont jamais été mes personnages préférés. Ils étaient toujours un peu trop compliqués à suivre à mon goût et les personnages n'étaient pas non plus des monstres de charisme. Les films sortis respectivement en 2005 et 2007 et devenus des monuments du mauvais goût n'ont pas vraiment aidé à me faire aimer les personnages. Pourtant certaines histoires restent très intéressantes comme la première arrivée de Galactus sur terre avec son héraut le Silver Surfer.

    Pourtant il y a une période qui m'a toujours intrigué sans que je n'ose jamais franchir le pas, je veux parler des Fantastic Four par Jonathan Hickman. On entendait souvent que la série était bien trop compliquée et que le lecteur se perdait au fil des numéros. Je dois bien avouer qu'à l'époque des parutions par Panini j'avais tenté sans grand succès de me lancer dans l'aventure. La faute est imputable à l'éditeur français qui a fait un travail assez médiocre C'est maintenant chose faite avec le premiers volumes d'une série de 4. vous retrouverez cette critique dans la toute nouvelle section "critiques oldies" de notre site 

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    Fantastic Four 570-574

    Reed Richards a créé une pièce totalement fermée dont il est le seul à avoir connaissance. Dans cette pièce il garde ses 100 expériences les plus incroyables, pourtant c'est la 101ème qui est la plus époustouflante «  solve everything » qui permet de régler tous les problèmes du monde. Il va très vite rencontrer le Conseil, association de plusieurs Reed Richards de plusieurs planètes dont le but est de rendre la vie de tous les habitants de l'univers plus simple en éliminant la famine par exemple. Après avoir observé et vécu quelques aventures avec le Conseil, Reed ( de notre Terre ) va devoir choisir entre se consacrer pleinement à sa nouvelle mission «  tout résoudre » et abandonner sa famille ou bien rester seulement un Fantastic Four.

    La seconde partie de l'album se concentre plus sur les deux enfants Franklin et Valeria qui vont s'attirer tout un tas d'ennuis avec The Thing et Johnny Storm en étant notamment prit en plein milieu d'une guerre à l'échelle planétaire. Après l'anniversaire de Franklin, ils auront aussi le droit à la visite d'un mystérieux inconnu qui donnera des conseils à Val sur un futur hypothétique.

    C'est sur le coté science-fiction que Hickman réussi les 5 numéros réunis dans ce volume. En effet on prend un réel plaisir à lire les « aventures » de Reed. Les différentes versions de Reed ont une personnalité propre ( pour ceux qui sont mis en avant ) et nous montre chacun un aspect de l'intelligence de Richards. Sa découverte du «  solve everything » amène des situations qui ne sauront susciter l'intérêt des fans de comics. Car qu'on se le dise, si vous n'aimez pas la SF et les situations légèrement compliqués, vous passerez complètement à coté du titre. Il est dommage que Hickman n'ai pas plus développé les passages où Reed interagit avec ses différentes versions de lui même car voir l'univers et plusieurs planète est plaisant.

    Coté reproches on retiendra Richards qui selon moi est trop froids. Le personnage semble trop détaché et lors des différents dialogues on n'arrive pas à accepter la situation. Fait étrange les monologues eux sont plutôt bien écrits et on ressent de l'empathie pour le personnage.

    La seconde partie qui aura son importance bien plus tard se concentre sur les enfants Richards. On va les voir vivre une petite aventure en compagnie de Ben et la torche pour le début. La suite elle nous montre les prémices d'un gros événement à venir et concernant directement les 2 enfants prodiges. Bien que le premier numéro ne soit pas extraordinaire, la suite elle est annonciatrice d'un événement assez important concernant la famille. Le numéro 574 faisant office de transition est vraiment drôle et léger. 

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    Au dessin Eagleman réussi à nous livrer un dessin plus qu'honorable. Les différents éléments cosmiques sont vraiment agréables à regarder et le coté épique de certains affrontements est vraiment bien rendu. Les visages cependant ne sont pas toujours très détaillés et sur certaines cases on a l'impression que leur tête est trop vide.

    Ce tome numéro 1 est donc une bonne introduction aux Fantastic Four de Hickman. Nous montrant qu'il assure sur les sujets de voyages cosmiques, c'est sur ce genre de passages qu'il se lâche et nous montre son potentiel. Grâce à cet album on sait d'ores et déjà si on veut continuer la série ou non : Les amateurs de SF seront ravis tandis que les autres abandonneront très facilement ; à tort puisque le second tome se base beaucoup moins sur les mêmes principes que ce numéro, mais nous verrons cela dans une autre review.  

    Cyborgwolf


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  • Lorsque l'on évoque le nom de Jonathan Hickman, on pense directement à un scénario compliqué qui sera comprit par 3 personnes dans le monde, concepts de science-fiction obscures et timeline ayant la capacité de faire ressortir le cerveau du lecteur par le nez. Ces « reproches » ont notamment été formulées pour la mini-série ( toujours en cours ) S.H.I.E.L.D et Fantastic Four. Bien que je ne les trouves pas plus compliqué qu'un Starlin par exemple, je dois avouer ne pas avoir été emballé à la lecture de Avengers #1 qui pour le coup était trop abstrait. Le numéro 2 était plutôt rassurant car déjà moins abstrait malgré la portée cosmique du titre, mais pas assez pour être totalement pour se lancer sereinement dans la lecture de New Avengers #1.

    Tout d'abord, exit Luke Cage, Spider-Woman Wolverine et tous les anciens membres de l'équipe des nouveaux Vengeurs. Ici Hickman a choisit de se concentrer sur d'autres héros : Les illuminati groupe secret qui protège le monde en cachette. L'équipe de base était composée de Black-Bolt Iron-Man, Charles Xavier, Doctor Strange Namor et Reed Richards. La seule personne ayant refusé de rentrer dans ce groupe est T'Challa a .k.a Black Panther. C'est justement sur ce dernier que se concentre ce numéro, en effet le souverain du Wakanda va devoir faire face à des ennemis venus d'ailleurs.

    La force de ce numéro est surtout son accessibilité. Nous sommes face à un numéro à la narration plutôt classique. On ne part pas sur un délire de monologue pendant 6 pages et une situation qui n'avance pas. Non, ici nous voyons concrètement les menaces et les différentes péripétie qui résultent de leur arrivé. La lecture de ce premier numéro est donc beaucoup moins laborieuse que fut celle de Avengers #1. Malgré tout on sent des similitudes plutôt flagrantes. Même si l'action se situe au Wakanda, on comprend que le titre va avoir une orientation cosmique, que ce soit par la simple visions des ennemis en présence ou la présence d'indices à peine cachés. On ne se doute donc pas que dans le futur Avengers et New Avengers seront très étroitement liés.

      

    C'est Steve Epting qui est au dessin pour la série. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il réussi parfaitement son boulot. Le numéro est absolument splendide. Le trait des personnages et des décors est vraiment réussi et le dessinateur est accompagné par Frank D'Armata qui maîtrise les jeux d'ombres et lumières ainsi que certaines différences de couleurs selon les situations.

    Au final on ressort mitigé de la lecture de ce numéro. Plutôt bien écrit et bien rythmé, la lecture est tout à fait plaisante. Mais connaissant le penchant pour la complexité de Hickman, on reste sur nos gardes pour la suite de la série. Je conseillerais avant tout la lecture à ceux qui n'ont pas été rebutés par celle de Avengers #1. Car le lien entre les deux séries étant amené à se renforcer, il sera presque impossible de se passer de l'une des deux. Il faudra cependant attendre les prochains numéros d'Avengers et de New Avengers pour arriver à se faire un avis réel sur la qualité et l'intérêt de la série.   

    Cyborgwolf


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  • Adapter une œuvre sur un support quel qu'il soit est une tâche difficile. Les fans en attendent souvent trop et les personnes en charge de cette adaptation ne sont en général pas à la hauteur. Ce fut le cas avec la vieille série Smallville sur CW ou plus récemment avec Arrow qui en plus de ne pas respecter l'univers d'origines se paient le luxe d'êtres de mauvaises séries.

    The Walking Dead fait déjà l'objet d'une adaptation en série télé d'assez mauvaise qualité ( malgré des audiences phénoménales et une saison 3 de meilleure qualité ). Il était donc normal que lors de l'annonce par Telltale d'un jeu basé sur la franchise TWD, les joueurs s'attendent au pire. Le studio étant surtout connu pour ses jeux Jurassic Park et Retour vers le futur, deux jeux catastrophiques. TWD the Game est sorti en dématérialisé sur toutes les plate-formes dont smartphones en 5 chapitres faisant office d'épisodes à la manière d'une série. Le jeu est intégralement en anglais, que ce soit les dialogues ou les sous-titres. Cependant sur PC vous pourrez trouver des traductions amateurs avec des tutos pour les incorporer au jeu.

    L'histoire commence alors que le personnage Lee Evrett est emmené en prison dans une voiture de police. Pendant le trajet, l'officier et lui discutent du motif de son incarcération, le conducteur renverse un piéton qui se trouve au milieu de la route et la voiture dans laquelle se trouve les deux hommes termine dans le fossé. Après avoir réussi à s'extirper de la voiture, Lee s'enfuira dans une maison semblant abandonnée alors qu'il est poursuivi par plusieurs zombies. Dans cette maison Lee va rencontrer une petite fille du nom de Clementine cloîtrée dans sa cabane en bois dans l'arbre de son jardin. Lee et Clementine vont s'enfuir pour tenter de survivre dans un monde où les zombies ne sont pas forcément les plus dangereux. Ce voyage sera l'occasion pour eux de faire de nombreuses rencontres qu'elles soient amicales ou non.

    D'un point de vue technique, Telltale a opté pour le cell-shading. Ce choix s'avère au final plutôt judicieux pour une adaptation de comics. Il est en effet plus simple d'adapter une bande dessinée à l'aide d'un style « cartoon ». De plus, ce choix artistique permet au studio de ne pas reculer sur la violence de certaines séquences. Que ce soit envers des zombies ou envers des êtres-humains, il arrivera n moment où on se dit que cela ne serait probablement pas passé avec un parti prit réaliste.

    Coté reproche on peut noter quelques ralentissements qui peuvent s'avérer fâcheux lors des quelques scènes d'actions. Il n'est pas rare que l'on doive affronter un zombie et que l'image freeze pendant 3 longues secondes ce qui aura pour effet de faire paniquer le joueur.

    Coté gameplay le jeu se présente comme un Point and Click qui lorgne plus vers le récit interactif. Le personnage est en interaction avec certains éléments du décors mais les « puzzles » ne sont jamais vraiment développés. Le jeu nous aide très fortement à trouver les objets et leur utilisation. Ce gameplay est un prétexte pour faire avancer l'histoire. L'essentiel des actions du joueur seront des choix lors de dialogue.

    La priorité n'étant pas le gameplay, on sent que le personnage est rigide et un peu lourd. Le jeu possède de nombreuses QTE qui prennent le plus souvent place lors des rencontres avec les zombies ou lors des affrontements humains. Là encore cela reste simpliste : On martelle un bouton, on dirige le curseur vers l'endroit où on l'on souhaite viser et on tire d'une simple pression de bouton.

    La deuxième partie de gameplay tranche radicalement avec le coté action du jeu et se situe au niveau des discussions. Pendant certains dialogues entre les différents personnages, le jeu demandera au joueur de choisir des réponses. Ces réponses doivent souvent être données assez rapidement et influenceront certains événements prenant place dans l'histoire. Les choix de certaines phrases ou simplement de petites actions sont la force de The Walking Dead. Le joueur sera amené à prendre des décisions déchirantes dans le seul but de protéger Clementine ou les autres membres du groupe. Seulement, il n'est pas question de faire des choix « de joueur » mais plus des choix moraux. On essaye pas de gagner quelque chose ou de faire un score, mais bien de protéger les gens dont on a la charge. Le joueur est donc mit face à ses responsabilités et devra assumer chacune de ses décisions.

    Afin de renforcer le coté moral des choix du joueur, Telltale a mit à la fin de chaque épisode le pourcentage de joueurs ayant choisit une solution ou une autre lors des choix cruciaux. Cela révèle que même un joueur qui se croyait juste dans ses décisions peut au final s'être comporté comme un monstre dans une situation extrême.

    La durée de vie est d'à peu près quatre heures pour chaque épisode, le dernier étant la seule exception de 2 heures.

            

    Mais un bon jeu ne serait rien sans un bon scénario. Et dans ce domaine, The Walking Dead fait très fort. Ce n'est pas l'histoire en elle même qui est grandiose ( après tout nous somme face à un cas déjà vu de survie en territoire zombie (!) ) mais surtout la relation entre les différents personnages et en particulier celle entre Clementine et Lee. Tout au long du jeu on ressent l'attachement de Lee pour cette petite fille qu'il tentera par tous les moyens de protéger. Leur relation évolue au fil du temps et un Lee autant que le joueur aimera la petite fille comme son propre enfant. Un véritable travail a été fait sur l'écriture des dialogues et les doublages renforçant l'attachement que l'on a pour les différents personnages. Ainsi Clementine n'est jamais vraiment énervante et ne sera pas non plus un boulet comme les enfants ont pu l'être dans certains jeux-vidéos. Ici on veut l'aider et la mettre en sécurité face à un monde toujours plus hostile.

    D'autres personnages font leur apparition au cours du jeu, et leurs interactions avec Lee et la petite fille sont encore une fois plutôt justes et bien écrits. Ce n'est jamais surjoué et on se prend à aimer ou détester les uns et les autres. L'émotion est donc une part importante du jeu et le joueur ne manquera pas d'être face à des situations déchirantes qui ne laisseront pas les joueurs indemnes. L'OST du jeu est aussi à mettre en avant, elle apporte beaucoup à l'ambiance du jeu et parfois l'absence de musique renforce certaines situations dramatiques.

    The Walking Dead a été sacré jeu de l'année 2012 au Video Games Awards et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est totalement mérité. D'une justesse d'écriture saisissante avec des personnages attachants ou détestables, The Walking Dead the Game réussi là où la série avait échouer : nous faire éprouver de l'empathie pour certains personnages, s'inquiéter pour eux et ressentir de la tristesse face aux drames qui peuvent survenir. On pourra toujours reprocher au jeu son gameplay très basique voire inexistant, que le jeu souffre de ralentissements ( dont la plupart ont étés supprimés grâce à un patch récent ) et que les finitions graphiques ne sont pas parfaites mais au final on pardonne assez facilement ces défauts. Pour un prix d'environ 20€ il serait presque criminel de passer à coté du jeu de l'année 2012.

    Cyborgwolf


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